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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Delora
(chant)

-Cyril Verchere
(guitare)

-Sami Hadhri
(guitare)

-Arnaud Ségui

-Rachid "Teepee" Trabelsi
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement:

-Frédéric Patte-Brasseur
(guitare)

-Cédric Alles
(claviers)

-Frédéric Gervais
(claviers)

-Amine Andalous
(claviers sur 4)

TRACKLIST

1) Birth
2) Farewell
3) … These Lips Are Mute
4) Dead Cursed Lands
5) … These Eyes Are Dry
6) Suffer
7) Queen of Misery
8) ... Guilt's Expring Eyes
9) Final Journey

DISCOGRAPHIE

Farewell (2019)

Moonskin - Farewell
(2019) - heavy metal doom metal - Label : Musiko Eye



Repousser les limites, pêcher dans plusieurs lacs à la fois. C’est le genre de vision de la musique qu’on associera plus volontiers avec des groupes d’avant-garde/experimental/nawak qu’avec une formation doom. De prime abord, Moonskin c’est du terrain connu. Simplement, les premières apparences sont parfois trompeuses. Ouaip, je sais, je suis un putain de philosophe.

Alors, non, évidemment. Passée l’intro pinkfloydienne de Farewell, les Parisiens masqués ne nous emmènent pas dans des contrées inexplorées, ne mélangent pas black metal avec danse folklorique ouzbèke, ne chantent pas en haut poméranien et n’utilisent pas de basse 666 cordes. Il n’empêche que leur musique n’est pas complètement académique non plus. S’appuyant sur une base Avatarium/The Gathering époque Mandylion, la formation aime agrémenter son heavy/doom mélo-épique de diverses sensations. Ça tombe bien, les cinq véritables titres de ce debut album dépassent tous les cinq minutes: de quoi laisser le temps de montrer l’éventail de leurs possibilités. Un petit coup de claviers très old-school sur "Dead Cursed Lands", quelques cavalcades maideniennes de-ci de-là. Quelques incursions dans le monde du death metal tout à la fin de "Suffer" et de manière plus affirmée sur "Queen of Misery", via des riffs très appuyés et une Delora en mode growl. Vous le voyez, Moonskin n’a rien d’une entité monolithique. Au contraire, le quintet fait plutôt figure de surdoué touche-à-tout qui aime à montrer l’étendue de son savoir-faire.
Globalement, cette recherche de la variété est louable et l’album s’avère réellement enthousiasmant, à l’image d’un "Dead Cursed Lands" aux multiples facettes, très bluffant. On louera également le côté très catchy d’un "Suffer" aux mélodies imparables. L’épique "Final Journey" fait également le job et clôt l’œuvre de manière convaincante, malgré les growls de Delora. Parce que voilà, et c’est un avis bien personnel, le seul hic de cet excellent Farewell, c’est la partie « death ». Comprenons-nous bien: la qualité de la vocaliste n’est pas mise en cause, que ce soit sur son chant clair ou quand elle se transforme en loup-garou. C’est juste que la musique du combo me parait moins séduisante quand elle devient plus agressive, comme sur "Queen of Misery", titre bien plus ordinaire que ses petits copains. Erreur de jeunesse ou simple question de point de vue ? Rien d’irrémédiable dans tous les cas. Ce premier travail séduit par sa fraîcheur, son envie et le trop-plein d’idées qui en émane. C’est ce qui compte.


Farewell, nooon. Aucune envie de dire adieu à Moonskin. Tout le contraire: « Salut ! », « Revenez quand vous voulez ! » Leur carburation mid-tempo, la variété de leur propos et la richesse de leur éventail font d’eux une formation apte à séduire un large public. Un véritable vent de fraîcheur. Merci à eux.


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