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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Anette Olzon
(chant)

-Jani Liimatainen
(guitare+claviers+programmation)

-Jonas Kuhlberg
(basse)

-Rolf Pilve
(batterie)

TRACKLIST

1) Not Your Monster
2) Songs the Night Sings
3) When It All Comes Down
4) Silence Between the Words
5) Pills on My Pillow
6) To Whatever End
7) The Pallbearer Walks Alone
8) Get out of My Head
9) If I Had a Heart
10) You Will Learn
11) I Have to Go

DISCOGRAPHIE


The Dark Element - Songs the Night Sings



Chez Les Eternels, nous ne sommes pas toujours d’accord, et bien entendu qu’il en faut pour tous les goûts. Mais quand même, mettre huit au premier album de The Dark Element, il faut oser ! Un 12/13 aurait été bien plus juste. Bref, deux ans après, le duo Liimatainen/Olzon revient plus motivé que jamais avec Songs the Night Sings, et compte bien gagner en popularité avec une œuvre passant clairement la seconde.

Il faut dire que le duo a foncièrement besoin de reconnaissance. Le compositeur déchu et la chanteuse estampillée « remplaçante de... » ont une revanche à prendre avec le monde du heavy/power. Et si The Dark Element premier du nom posait les bases d’un power ne réinventant rien mais apportant une fraicheur bienvenue, ce nouveau bébé a clairement bénéficié d’un peu plus d’heures de travail et surtout, d’idées. Pourtant, et cela ressort directement (et sera cible de critiques des haters), le lien avec Nightwish (sorry Tab’, mais là, pas le choix - NdT : ce coup-ci, tu paye ta tournée !) est encore plus qu’évident. Les intros respectives de "Not Your Monster" et "Songs the Night Sings" rappellent clairement Imaginaerum (petit chef d’œuvre des finnois avec Miss Olzon derrière le micro) et n’aurait pas fait tâche sur l’œuvre. Quant à la simple, mais très réussie et entrainante, "Silence Between The Words", elle a des airs d’"Edema Rush" (en meilleur pour le coup). Enfin, comment ne pas penser à "For the Heart I Once Had" à l’écoute de "If I Had a Heart" ? En mettant de côté ce lien évident (cette petite gêne qu’il apporte se dissipe assez rapidement), Songs the Night Sings se savoure avec le temps.
Moins direct et facile que son prédécesseur, les œuvres le composant s’avèrent bien plus riches et profondes. On peut faire la comparaison entre l’opener qu’est "Not Your Monster" et "The Dark Element" (le titre ouvrant l’album du même nom). Le premier cité s’avère plus lourd, plus puissant, plus orchestral. L’orchestration va d’ailleurs prendre une place bien plus importante sur ce nouvel effort, que ce soit sur le couplet ouvrant cet LP, mais également sur (et nous y reviendrons ci-dessous) le bijou qu’est "When It All Comes Down", ou encore "I Will Learn". Alors bien sûr, les   comparses tâtonnent encore, et on le ressent clairement sur une proposition comme "The Pallbearer Walks Alone", qui s’avère, contrairement aux trois premières citées, bien plus bancale, le tempo ne décolle jamais et le refrain manque clairement d’âme et de conviction.
Parmi les quelques défauts, on peut citer une seconde partie bien en dessous de la première (où seule "You Will Learn" va vraiment se démarquer). "I Have to Go" n’est qu’une simple ballade à laquelle il manque cette touche particulière pour vous emporter. Quant à "Get out of My Head", la tentative retro apportée ne fonctionne pas spécialement (contrairement à la petite bombe électro qu’est "Pills on My Pillow"). Enfin la mid-tempo "If I Had a Heart" aurait mérité un peu plus de support orchestral, la proposition ne décollant jamais (bien qu’elle soit plutôt mignonne). Musicalement, et pour finir avec les points négatifs, si les claviers et les guitares (rythme et solo) font clairement le taf (Jani retrouverait il enfin l’inspiration?), la batterie reste encore trop en retrait et mériterait d’être mise un peu plus en avant afin d’apporter de l’épaisseur à l’œuvre. Cependant, ces quelques défauts sont largement compensés par les forces en présences.
Anette démontre une nouvelle fois qu’elle ne fut pas propulsée sur le devant de la scène par hasard. Son timbre unique fait encore mouche. Que ce soit quand elle joue sur l’émotion ("To Whatever End", ballade sublime à faire écouter en boucle à tous ces groupes de sympho ne sachant pas en composer), la puissance ("Songs the Night Sings", "Not Your Monster"), ou encore l’excentricité ("Pills on My Pillow"). C’est qu’elle m’avait manqué! Mais Jani n’est pas en reste. Le Finnois commence à retrouver le mojo et si, comme on l’a vu plus haut il se perd facilement en cours de route, on le sent de plus en plus à l’aise avec le projet et donc libéré. "When It All Comes Down" en est la parfaite illustration. Ce titre, ce bijou, est surement la meilleure compo metal sympho de l’année tant elle a tout. L’intro à base de violons presque riffesques, une rythmique en soutien, Anette montant en puissance au fil du morceau, un pont comprenant un solo ultra efficace débouchant sur un passage aérien piano/clavier, le tout parfaitement sublimé par l’orchestre. Un véritable monument qui prouve que le projet a bien fait de ne pas se contenter (comme prévu initialement) d’un seul effort. Enfin, n’oublions pas que de base, le brave Jani (qui a fait les beaux jours de Sonata Arctica) compose du speed melo/power metal, ce qui se ressent encore chez The Dark Element. Et bien que la part symphonique soit plus marquée, le compositeur trouve toujours de quoi contenter les amateurs avec des œuvres directes, efficaces et sans chichis (le refrain du morceau éponyme, l’excellente "Pills On My Pillow", "Silence Between the Words3)


The Dark Element est-il parti pour durer et être reconnu ? La manière dont le combo a progressé en deux offrandes est un premier signe positif. Si Songs The Night Sings n’est pas exempt de défauts, il permet à The Dark Element de passer un palier. Reste désormais à peaufiner certains détails et apporter encore un peu plus d’originalité et de puissance.  Nul doute que si le troisième (si troisième LP il y a) offre la même progression, il faudra compter sur Jani et Anette dans le futur. Moi j’y crois, et vous ?



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