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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-I. Lucifera
(chant+guitare+basse+claviers)

-Thomas Njodr
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Wlad Drakksteim
(chant sur "Under a Carpathian Yoke")

TRACKLIST

1) Among the Graves
2) Cylenchar
3) When Crows Flew Above Märhn
4) Das Hexenhaus
5) The Black Hen’s Blood
6) Insidious Portrait
7) Emën Etan
8) Camerula
9) The Witch’s Fire
10) Under a Carpathian Yoke (reprise de Vlad Tepes)

DISCOGRAPHIE

Emën Etan (2017)

Ende - Emën Etan



Dans la vie d’un chroniqueur, certaines sorties sont plus faciles à chroniquer que d’autres. Prenez un album de prog néoclassique barré, il me posera de graves problèmes d’expression. Ou un album de black metal tout propret incapable de sortir de la masse par le haut ou par le bas. Et puis il y a les albums faciles. Ceux dans ma zone de confort, suffisamment purs pour les connaître par cœur avant même de les entendre. Emën Etan est de ceux-là.

Dès l’intro, on est happé par le feeling similaire, le son quasi identique même, du bois qui brûle sur Light of a Dead Star. Puis les riffs arrivent et… Oh yeah, black metal niveau cinquante, pureté abrasive d’origine contrôlée: cent pourcents Nehëmah ce son. Même les riffs, la façon de les arranger et de composer, ça brûle des défunts Français tout feu tout flamme. Et même la basse, subtilement audible vient rappeler la bande à Corven, tout comme la batterie, merveilleusement binaire et sylvestre, sans se refuser des breaks salvateurs ou des accélérations bienvenues dans le blast. Et plutôt les deux premiers albums de Nehëmah que le dernier pour être précis. Par découlement direct, on parle Darkthrone évidemment. Darkthrone revisité par des Français car la patte locale est présente. L’album tout entier est de cette trempe.
Fort heureusement, l’analyse de Emën Etan ne se limite pas à ces quelques gourmandises. "Black Hen’s Blood" offre un petit feeling Mystic Forest sur son riff inaugural tandis que "Insidious Portrait" et son acoustique fait office de transition parfaite et aère de manière fort bienvenue, et, disons-le tout de go, de manière inattendue, un opus extrêmement classique. On nage alors en plein Bathory période Blood Fire Death. Les variations ne s’en tiennent pas à ça et les Angevino-Rennais savent sortir du carcan blast/trémolo à dose ténue mais pertinente. Ne vous attendez pas à une réinvention de la roue, ici n’est ni le but ni la nécessité, seulement une ode aux temps anciens, glorification du passé du black metal et de la France (malgré la très faible utilisation de notre chère langue au profit de l’anglais, classique, et de l’allemand, un peu moins).


Un album sans surprise qui fait du bien où il passe chez celui qui a besoin de son fix de metal noir. N’y recherchez rien d’autre, vous serez déçus. Le temps d’un album, ça passe très bien, par contre, le temps de plusieurs ? Cette question n’a heureusement pas à trouver de réponse dans cette chronique.





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