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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ian Arkley
(chant+guitare)

-Simon Bibby
(chant+claviers)

-Addam Westlake
(basse)

-Gareth Arlett
(batterie)

TRACKLIST

1) An Affectionate Rememberance
2) Warhawks
3) Diadem
4) Bacchanal
5) Arfryn
6) All Our Fears Are Over
7) Fertile Ground Pt I
8) Of Loss and Regret
9) Fall in the Sea
10) To Feel the Caress of Long Dead Lovers
11) Triple Life
12) The Rhyme of Winters' Children
13) Monochrome
14) The Mourning Earth
15) Berceuse

DISCOGRAPHIE


My Silent Wake - Damnum Per Saeculorum
(2020) - gothique folk ambient - Label : Opa Loka Records



-  Qui sont-ils?
-  My Silent Wake, Maître. Il s’agit d’un groupe de doom-death britannique, qui aime sortir de temps en temps des œuvres différentes.
-  Ils semblent concentrés.
-  Ils composent, Maître. Le travail avance.
Sans mot dire, le Maître sort une bourse de sa poche. Il y prend quatre gemmes, murmure « Pianissimo » et les lance en direction des musiciens qui, le front plissé, échangent passionnément leurs points de vue. Ils ne prêtent pas attention aux quatre pierres précieuses qui fendent l’air et se dissolvent au-dessus de leurs têtes.


Si les death-doomsters de My Silent Wake ont déjà enregistré onze albums, dont quatre « non metal », je dois avouer que je ne les connaissais pas avant de tomber sur leur dernier effort, Damnum Per Seculorum. Après l’écoute de celui-ci, je me suis mis à chercher dans leur discographie. A écouter leurs œuvres, notamment celles qui ne donnent pas dans le metal growlé. J’ai pris du plaisir à écouter leur musique. Ce rapide tour d'horizon m'a permis d'acquérir la conviction qu'il s'agit d'un groupe possédant un talent de composition, sans doute aucun. Mais je n’ai rien écouté de comparable aux quatre trésors inclus dans Damnum Per Saeculorum. Quatre moments de grâce qui transforment un gentil album de neofolk-ambient en… autre chose. D’obédience Dead Can Dance, période Aion, le début de l’œuvre s’écoule tel un long fleuve tranquille. Excepté une ébauche de growls sur Warhawks, tout y est très/trop tranquille. L’agréable rêverie induite par cette placidité se trouve une première fois perturbée par "All Our Fears Are Over". Jusqu’alors sereinement mélancolique, le cours du temps s’obscurcit, le temps de ces quelques minutes dignes de The Moon Lay Hidden Beneath A Cloud, mode dark-ambient.
Et tout commence alors à prendre une teinte inattendue. Le chemin tracé par les huit premiers titres se perd brusquement au milieu de… Au milieu de quoi, exactement ? Il n’y a plus de sentier à suivre, les titres arrivent les uns après les autres, sans grande logique, et c’est perdu au milieu de nulle part, que My Silent Wake nous régale de quatre surprenantes pépites argentées, façonnées par un Maître. "Of Loss and Regret", avec ses faux airs de "Dead Flag Blues", des mythiques de GodSpeed You! Black Emperor, et "The Rhyme of Winters’ Children", tout simplement bouleversant, ont pour eux un chant véhiculant une mélancolie cristalline époustouflante et une finesse de composition remarquable. De celle qui vous donne une chair de poule qui ne s’en va même pas sous l’eau chaude. "To Feel the Caress of Long Dead Lovers", vaporeux, fantomatique et sensuel -en parfait accord avec le titre, donc- contribue pleinement à l’extase. Quant à "Berceuse" et son final exalté, il nous laisse à penser que le vrai Requiem Pianissimo, c’est peut-être cet album-là.

"Of Loss and Regret". "To Feel the Caress of Long Dead Lovers". "The Rhyme of Winters’ Children". "Berceuse". Une jouissance que de taper leur nom sur le clavier. Quatre titres immenses au milieu d’une œuvre un peu plus convenue. Si les quinze morceaux s'étaient tous avérés de cet acabit, je serais passé directement de l’état solide à l’état gazeux. La sublimation attendra donc, mais ce Damnum Per Saeculorum constitue une grosse -et excellente- surprise.










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