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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Graav
(chant+guitare)

-A.
(guitare+basse)

-E. Danielsson
(batterie)

TRACKLIST

1) Refuse the Blood of Jesus
2) Only True Believers
3) Emperor from the Eternal Dark
4) For I Am his Slave
5) Poetry from a Poisoned Mind
6) Demons
7) F.T.W
8) Endless Fields of Sorrow
9) Ghostwood

DISCOGRAPHIE


Armagedda - Only True Believers...
(2003) - black metal - Label : Agonia Records



Des fois, la vie est un jour sans fin. Prenez cette période de douze mois (rien à voir avec le confinement) : ce n’est pas la première fois que je tombe sur une légende passée pour me dire « Eh bien, la vie c’est comme une boîte de choc… » euh non, « on a beau être rompu au black metal, on trouve toujours le moyen de se faire surprendre par des vieilleries ». La vieillerie du jour est donc Armagedda par l’entremise de son supposé culte Only True Believers… Bien sûr, rien que le titre et la provenance sont autant de sanctifications de la reconnaissance universelle pour les fans. Reste à déterminer s’il s’agit d’une réalité si universelle ou simplement d’un accès de mode.

Ok, arrêtons-nous cinq minutes. Suède. Voilà, vous savez tout. Enfin non, mais disons que vous avez l’essentiel pour expliquer l’espèce d’excitation incontrôlée des amateurs de metal noir au sujet de la chose. Comme toujours, c’est irrationnel. Armagedda c’est surtout un black metal tout ce qu’il y a de plus classique, et c’est peut-être bien ça qui fait la différence. La pureté originelle, l’attrait de l’essence non modifiée. Surtout, les Suédois ont l’intelligence de s’affranchir des codes de leur propre pays, à savoir : blast continuel, mélodie, gros son. Ici le mid-tempo n’hésite pas à s’imposer. Les mélodies sont bien sûr présentes, néanmoins elles ont le bon goût de ne pas dégouliner. Leur impact a pour conséquence de rendre la musique aisée à écouter, pas à en détourner l’essence satanique.
Et le son. Il n’est pas gros au sens d’un sortie des studios Abyss, ou policé avec une belle grosse caisse et des guitares qui emplissent l’espace sonore. Pourtant, il est loin d’être dégueulasse malgré les grésillements. Seulement on y retrouve une certaine forme de poésie relativement perdue. Le grain des guitares accroche l’oreille. Comme si une partie du death suédois du début des années 90 avait muté pour se muer en black metal. La version froide. Très. Vous savez, celle qui vous marque un genre sans échappatoire. Là, on nage en plein black sans aucun doute possible. Et c’est certainement la caractéristique principale qui explique l’engouement autour du groupe. En plus de sa disparition après trois albums seulement (et réapparition récente) à n’en point douter. Car tout ce que va proposer Armagedda va se transformer en phare du black. Les indispensables du genre sont respectés en beauté.
Cependant être un bon élève ne sert à rien sans l’inspiration. Sans révolutionner aucunement son style, le groupe façonne une musique variée malgré le style limité. Sorte de mélange entre Ondskapt (autre légende déifiée pour sa rareté) et Leviathan, le… Suédois. Et la coïncidence n’est pas fortuite. Car Leviathan et Armagedda ont partagé deux membres du temps de leurs splendeurs. Le guitariste, et surtout le batteur qui est maître à penser et compositeur chez le cousin Leviathan. L’homothétie n’est pas parfaite fort heureusement, mais on retrouve cette propension à livrer des mélodies black metal prenantes et efficaces. Un côté glacial à en pleurer et une propension au mid-tempo tout en demeurant éminemment noir qui réjouit. Cependant, contrairement au cousin germain, il manque cette touche d’absolue pureté. En résulte une musique un poil moins convaincante.


Fort heureusement pour nous, le niveau demeure élevé, bien qu’insuffisamment pour tutoyer les sommets absolus. On se félicite d’un disque qui abreuve en substrat noir avec maestria, habité de la personnalité indispensable pour ressortir de la masse. La graine de génie n’est, par contre, pas suffisamment évidente ou écrasante pour en faire une recommandation gigantesque. On se contentera déjà d’un superbe album.





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