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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Gleb Sysoev
(chant)

-Vladimir Klimov-Lehtinen
(guitare+basse)

-Maxim Sysoev
(basse)

-Theodor Borovski
(batterie)

TRACKLIST

1) Eerie
2) Marsch der Wölfe
3) The Emperor in Hell
4) I Psychoanalyze My Ghosts
5) Shaitan
6) The Engraving of Gustave Doré
7) Leviathan
8) Black Death, Spirits and Werewolves
9) November

DISCOGRAPHIE


Second to Sun - Leviathan
(2020) - black metal Un peu rock, un peu death - Label : Autoproduction



Ils ne sont pas là ? Vous êtes sûrs ? Bon, alors on va pouvoir profiter de cette heure tardive et alcoolisée ; il fallait bien les endormir, ne pouvant les éloigner. Parce que, voyez-vous, j’ai encore un groupe russe à chroniquer, oui, oui, aussi incroyable que cela puisse paraître. N'y voyez pas d'attirance incongrue pour Poutine ou le Kremlin, faut pas déconner, quand même…. J'avoue, je suis dans une période de découverte du metal de ce pays, à la fois par envie et intérêt. Et les deux autres qui croient que c’est devenu une chasse gardée et qu’ils peuvent me berner à souhait pour palabrer et vomir à mon insu... Mais j'ai toujours la main, je les laisse faire quand cela m'arrange ou me fait rire, et parfois je dois admettre qu'ils ont plus d'inspiration que moi. Mais de là à dire qu'ils sont les auteurs de mes chroniques… Mais j'ai parfois des doutes vous savez, ils finiront par me dominer, peut-être le suis-je déjà d'ailleurs…

La « genèse », quel grand mot plein de sens… Pourquoi Second to Sun, comment surtout… Comment peut-on tomber sur ce groupe, comment le chroniquer. La genèse, donc (suivez, je ne répèterai pas), commença quelques mois auparavant, avec l'écoute du premier "single" (je déteste ce mot mercantile) "I Psychoanalyze My Ghosts", préquel inabouti et annonciateur. Je me méfie des « singles ». Ils peuvent être une apogée déguisée en publicité mensongère, ou un heureux présage. J'oubliais le temps et le groupe avant de retomber dessus au moment de ma découverte de Vo Skorbyah (encore). En un clic dans ma bibliothèque, au rayon « à écouter ». Et nous y voilà, l'écoute, les yeux qui s'écarquillent, les poils qui se dressent parfois. La chronique annoncée.
Cette écoute ne fut pas immédiate. L'ouverture par "Eerie" est un peu longue mais a le mérite d'aiguiser la curiosité, comme une sorte de teaser qui n'en dit pas trop, juste assez pour attirer et éviter un renoncement létal. Mais « l'après »…Quel « après » ! L'enchaînement "Marsch der Wölfe", "The Emperor in Hell", "I Psychoanalyze My Ghosts" et "Shaitan" est absolument incroyable de densité. D'abord "Marsch der Wolfe" et son petit fond post black agressif frustrant parce prometteur jusqu'à 3'25" et la naissance d'un riff qui change le plomb en or. Ensuite "The Emperor in Hell" qui ne met qu'une minute à envoyer sa mélodie ravageuse qui enchaîne sur un filigrane folk d'une discrétion assez rare. Suit "I Psychoanalyze My Ghosts" et son côté rock death indéniable, à la ligne de guitare acérée et puissante qui s'envole après plus de trois minutes vers un final qui me laisse encore rêveur…
Enfin, "Shaitan", aux débuts plus raw, très vocaux-sur-blast-beats, mais avec ce riff de fond qui maintient le temps, ce break qui tient en haleine et qui dure, jusqu'à la délivrance après quatre minutes, où le clavier guide les riffs et les cris vers un envol délicieux de rage et d'ether… C'est à ce moment qu'il faillit, malgré tous mes efforts, refaire surface et prendre le contrôle, mais je réussis à le calmer avec "The Engraving of Gustave Doré", sorte d'interlude instrumental dérangeant et intriguant. Le côté plus classique de "Leviathan" aidant ensuite à le rendormir. Bien que le titre soit de qualité, il ne se réveille qu'au milieu et vaut surtout pour son final. Enfin, après un interlude un peu bruitiste, "November" revient à un black teinté de death des plus délectables, simple, efficace, allégé par quelques nappes synthétiques. La bonne sortie réussie.


La bible du métal y voit un (je cite) « post-black/groove metal ». Post Black, oui, il y a de cela, indubitablement. « Groove » ? Je cherche, je cherche… Et je ne vois pas vraiment, à moins que ce qui est qualifié ainsi soit ce que je préfère appeler « rock ». Reste - ne vous emballez pas - que c'est vraiment très black, témoin cette voix ancrée dans l'art noir, solide, rageuse, belliqueuse. On y trouvera aussi des claviers (pas trop), des blasts (pas trop), des mélodies sans concession et toujours agressives.
-T'es réveillé?
-Hmmm, maintenant oui.
-On s'est fait avoir
-Mais qu'est-ce que tu racontes ?
-J'ai rêvé que je grandissais, que je faisais des loopings et que j'aimais ça. Mais je crois que c'est vraiment arrivé, c'était pas un rêve.
-Preuve que tu l'as bien sous-estimé (sourire)





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