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CHRONIQUE PAR ...

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Wotan
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Timothy James "Germ" Yatras
(chant+guitare+claviers+basse+batterie +programmation)

Ont participé à l'enregistrement :

-"Lord" Tim Ian Grose
(guitare+claviers+basse+programmation)

-James Page
(claviers+programmation)

TRACKLIST

1) An Overdose on Cosmic Galaxy
2) Asteroid of Sorrow 
3) Oxygen
4) Breathe in the Sulphur / A Light Meteor Shower
5) Gravity
6) Flowers Bloom and Flowers Fall, but I'm Still Waiting for the Spring  
7) Infinity
8) Your Smile Mirrors the Sun
9) Wish

DISCOGRAPHIE

Wish (2012)
Grief (2013)

Germ - Wish
(2012) - black metal electro - Label : Prophecy Productions Eisenwald



L'expérimentation est une bonne chose, je pense que ceux qui suivent de près les nouvelles scientifiques du moment ne me contrediront pas. En musique le résultat d'expériences, typiquement sur le mélange de genre a fait progresser le metal. Par exemple, en mêlant ensemble le growl du death avec la musique lourde et sombre du doom. Ou encore le duo improbable Aqua et Burzum. Ou pas.

Le premier album de Germ est décidément bizarre. Dernier projet en date de Tim Yatras, qui travaille aussi dans Austere et Grey Waters, Germ s'apparente un peu à une continuation de Musique de Theatre of Tragedy, un mélange entre musique électronique type eurodance et metal. Mais alors que les Norvégiens utilisent un fond de metal gothic pour leur recette, l’Australien puise dans son expérience du black metal et peint sur des beats presque dansant, son chant rauque rappelant Varg Vikernes. Cependant, au lieu d'évoquer Theatre of Tragedy, Wish est le fils spirituel de "Journey to The End", ce titre de Windir sur 1184 qui se termine par des beats pour sublimer la chanson et conclure un album exemplaire.
Et c’est un peu là que le bât blesse : exemplaire, Wish ne l’est pas et la sauce ne prend pas toujours. Par exemple sur le titre d’ouverture “An Overdose on Cosmic Galaxy” la musique électronique est presque de trop, elle ressort trop sur ce titre post-black avec du chant pop clair. Et comme cette composition dure dix minutes elle laisse une mauvaise impression dès le départ alors que la persévérance paie. Les titres suivants sont plus sombres, nous y retrouvons un mélange savamment dosé dans les compositions : hurlement black metal, chant clair, chœurs (sur “Breathe in the Sulphur/A Light Meteor Shower”), plages électroniques se mariant avec la rythmique sans que l’un n'empiète sur l’autre.
La structure de l’album est simple: entre chaque chanson est intercalée une petite composition électronique planante de deux minutes. Rappelant Vangelis ou Jean-Michel Jarre, elles aèrent le disque. Il faut saluer l’ouverture d’esprit de Yatras, dans lequel réside la force du disque : l'expérimentation. En revanche, ne vous attendez pas à un album atmosphérique. Seul le titre “Your Smile Mirrors the Sun” parvient à créer une ambiance particulière, grâce à ce final dantesque de chœur pagan et de nappes de synthétiseurs space opera des années soixante-dix. Évocateur et progressant lentement durant ses six minutes, ce morceau est probablement l'antithèse de la déception ressentie lors de l’ouverture de l’album.


Alors oui l'expérimentation permet aussi bien de donner vie à la créature de Frankenstein que de faire pousser une nouvelle variété d'orchidées magnifiques. Dans le cas présent Yatras lance un premier album intéressant, poussif au début pour mieux remonter la pente, laissant entrevoir un potentiel certain pour les sorties suivantes.





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