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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Trivette
(chant)

-Eris
(chant)

-Clément Roig
(guitare)

-Gordon Huillery
(guitare)

-Alexis Ruinier
(basse)

-Robin Lefaure
(programmation)

TRACKLIST

1) Antiferno
2) Transhumanism (A Propensity for Violence)
3) Descent
4) Spawn the Teratism
5) Davidian (Machine Head cover)
6) Wrap of Flesh
7) The Eyewitness
8) The Protagonist
9) Horror Prevails
10) Misanthropic Whispers

DISCOGRAPHIE


Antropofago - A Propensity for Violence... (Cruel Enslavement)
(2020) - brutal death Technique - Label : Independent



Le démarchage, ça a parfois du bon. Pas celui qui vient frapper à votre porte le samedi matin à huit heures alors que pour une fois les enfants dorment encore. Non, lui on a envie de lui répondre violemment. Le démarchage positif réside plutôt dans les groupes qui débutent, ou qui sont toujours indépendants et viennent contacter votre webzine afin de proposer un promo de leur nouvel album. Bien souvent, le chroniqueur ignore nonchalamment ces appels du pied. Cependant, au petit bonheur la chance, parfois sa curiosité bovine s’éveille, et il daigne poser ses oreilles, puis prendre le promo. Antropofago le Montpelliérain s’inscrit dans cette démarche. Il pourrait d’ailleurs également servir à la réponse violente sus-citée à destination des démarcheurs porte-à-porte.

Car rien de beau ici, on parle brutal death technique. Bam. Les dés sont jetés, les fondations posées, vous savez qu’il va falloir s’accrocher. Qu’apporte la troupe avec sa proposition ? Premier constat, une production maîtrisée, bien grasse, suffisamment définie et bien mixée pour laisser libre court à chaque instrument, et dans chaque, j’inclus la basse, magnifique de présence. Compacte malgré tout, car vous prenez un mur de son sans grande variation dans l’impact. Le côté technique est très rapidement mis en valeur, le doute n’est jamais permis quant à l’orientation musicale de la pratique favorite du death des Sudistes. Un élément de crainte toutefois : batterie programmée. Misère ! Ils n’ont point de batteur attitré. Et c’est bien souvent source de bât qui blesse. Sauf que miraculeusement, le sieur préposé à sa programmation est doué pour la faire sonner comme une vraie. Le son déjà est convaincant, mais surtout, le « jeu » est crédible et cohérent. N’étant pas batteur je me garderai d’aller plus loin dans le jugement, mais sachez qu’à l’écoute, la crispation synthétique n’est point présente.
Compact avons-nous dit. Monolithique presque. Car A Propensity for Violence… Cruel Enslavement est dur à avaler. Pas seulement à cause de sa technicité, on a connu bien pire, mais aussi par son homogénéité. Ça tape quasi sans discontinuer, attention au mal de crâne. Fort heureusement les gaillards savent composer. Les riffs s’enchaînent, ils ne sont pas sans rappeler du Spawn of Possession dans leurs cavalcades par moments. Mais également Deranged pour ce côté death très gras et brutal, avec moins de groove. Étonnamment, c’est pourtant At the Gates qui est rappelé lors du « refrain » copiant les premières notes du riff de "Blinded by Fear". Ne vous attendez pas à autant de mélodies par la suite, ce n’est pas leur tasse de thé. La basse par contre relève plus de leur domaine, et elle est magnifiquement mise en avant tant en terme de mix que de lignes, celles-ci faisant la démonstration permanente des capacités de son praticien. Étonnamment (bis), figure une reprise de "Davidian" de oui, Machine Head. Ne connaissant que très peu l’originale, je peux affirmer qu’elle est suffisamment ingérée pour s’insérer comme une compo du groupe sans dépareiller au milieu de l’album. On reconnaît quand même la rythmique du titre.


Au final un album de brutal death technique de bonne volée. Rien d’original sous le soleil, mais une belle exploitation de la boîte à rythme, et surtout de la basse. Les titres qui s’enchaînent dépeignent une musique très homogène, trop en fait, aucun titre ne ressortant. Cela manque de dynamique, d’allant. Pour vouloir tutoyer les sommets, les techniciens vont devoir saupoudrer d’originalité et/ou diversité leur prochaine livraison.





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