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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Inconnu
(chant+basse)

-Inconnu
(guitare)

-Inconnu
(batterie)

TRACKLIST

1) The Great Ascension
2) Valkyrie
3) Amour Propre
4) Draugar
5) Memento Mori
6) Black Winter Bloodbath
7) Illumination and Will

DISCOGRAPHIE


EOS - The Great Ascension



Entité australienne, EOS se veut pratiquant d’un black metal mystique si on s’en tient à ses photos promo et à la pochette de l’album. Considérant, en plus, qu’ils ont la tête à l’envers là-bas, on peut s’attendre à une mixture tendant vers le post, ou à tout le moins, puissamment atmosphérique. Et peut-être aussi quelque peu saupoudrée de metal plus guttural connaissant les accointances musicales locales.

Cependant, la voie choisie par EOS (rien à voir avec les appareils photos Canon) semble être celle d’un black massif, imposant non sans rappeler un The Great Old Ones bien plus proches de chez nous. J’avoue même avoir été surpris en découvrant la nationalité australienne des membres tant le black pratiqué sonne « européen » et moderne, pour ce que ça veut dire. Membres qui, anecdote amusante au passage, sont inconnus malgré leurs visages bien correctement plastronnés sur les photos promo. Ils ne se cachent pas, mais ne se dévoilent pour autant. Mysticisme ? Cela ajoute au mystère ambiant en tout cas. Car la musique massive et atmosphérique livrée à nos chastes oreilles incite au recueillement.
Le cloisonnement, voire le confinement pour reprendre un terme à la mode, sera trop fort, mais oui, il y a une sensation de repli sur soi à l’écoute des sept titres proposés par les Australiens. D’ailleurs, de The Great Old Ones, et particulièrement EOD et Cosmicism dont on retrouve la production imposante et étouffée, sans dynamique, on se rapproche lors des longues plages de tremolo plus atmosphériques que véritables riffs. EOS n’en n’oublie pas les riffs, mais disons que l’orientation guitaristique se fait clairement plus à l’évocation qu’à l’agression. Sur l’utilisation des riffs, on peut y entendre un petit côté Ascension période Consolamentum ou The Dead of the World, pour l'aspect continu du son des guitares.
Ascension laisse cependant une place bien plus prépondérante aux véritables riffs et à la richesse musicale, la comparaison tourne court. Enthousiasme ? Non, pas vraiment. Le black metal que nous entendons n’est pas convenu, pour autant il ne sort pas des sentiers battus. De plus, l’ensemble sonne terne, et même plat, la faute à une production restrictive qui ne laisse pas de place à la respiration, et à des compositions relativement linéaires et manquant de hargne. Une impression diffuse que les blasts sont là parce qu’il convient d’en faire dans le genre émerge des chansons. Et par corollaire un manque de conviction dans la musique pratiquée.


Déduction logique, voici un album en recherche de repère, en besoin fort de vibrations. Le metal marche par sa puissance, son atmosphère, mais il marche surtout par la force de caractère de ses adhérents. Ici, elle semble évanescente (non, pas de "Bring Me to Life"), et donc notre écoute subit, elle aussi, une chute de motivation.





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