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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Ric Galvez
(chant+guitare+basse)

-Dylan Gowan
(batterie)

TRACKLIST

1) Somnium Lucidus
2) Quantum Manifestation
3) Malicious Divinity
4) Triumphant Return
5) Into Subconscious Depths
6) Ancient Visions
7) In Time
8) Intuitive Realization
9) The Transcendence Of Isolation

DISCOGRAPHIE

Malice Divine (2021)

Malice Divine - Malice Divine
(2021) - death metal black metal très mélodique - Label : Independent



Ric Galvez est diplômé en musique de l’Université de New York. Nic Galvez veut être reconnu comme étant plus qu’un simple guitariste. Ric Galvez veut dès lors étonner le monde entier en fondant son propre groupe. Alors il sort Malice Divine, premier album de Malice Divine. Et nous sommes là pour juger de son travail.

Tout commence comme dans un album de heavy des années soixante-dix, avec des riffs et un son de guitare qui ne dépareillent pas d’un Lunar Shadow par exemple. Intro classique, on se souvient de l’ouverture de Storm of the Light’s Bane. Quand déboule le premier riff et ce faisant, la première chanson, on ne s’étonne absolument pas de penser à Dissection. De toute manière, le groupe lui-même l’écrit dans son discours promo, il ne s’en cache donc pas. On sait alors, en chroniqueur expérimenté, que tout le propos tournera, non pas autour de la personnalité ou l’originalité du groupe, mais bien de sa capacité à proposer du neuf avec du vieux, à la manière d’un Thulcandra. Il est d’ailleurs très marrant de constater que les deux groupes sont fondés sur un noyau dur de un guitariste, soliste et solidement armé techniquement (pour rappel, Thulcandra est le joujou de Steffen Kummerer, plus connu pour son activité au sein du groupe de death très technique, Obscura).
Malice Divine pour sa part, s’accompagne d’un batteur de session qui fait le boulot. Propre, carré et doté d’une palette variée, il blaste quand il le faut tout comme il sait s’effacer derrière des patterns plus calmes si la chanson le requiert. Tout repose alors sur le guitariste-(bassiste ??)-chanteur. Autant faire la rubrique nécrologie immédiatement : déposez votre cierge pour la basse tant elle est discrète et malheureusement cantonnée strictement à son rôle d’instrument rythmique. Pour le chant, imaginez-vous… Jon Nödtveidt (vous ne l’aviez pas vu venir) et fort heureusement un poil de Nattefrost (dont on retrouve partiellement le Carpathian Forest sur "Ancient Wisdom"). On évite la copie carbone de peu. Reste donc la guitare, par laquelle tout le salut viendra. Fort heureusement, la formation universitaire de Ric n’est pas qu’un simple morceau de papier. Le monsieur assure dans tout ce qu’il entreprend et propose des partitions riches, flirtant avec le technique et surtout, étonnamment humbles pour un guitariste se voulant virtuose.
Il a l’excellente idée de privilégier en permanence la composition à la démonstration, ne s’évadant dans des descentes de manche qu’en de rares occasions. La grande majorité du temps, il s’attèle à la fabrication de riffs ultra mélodiques baignant entre black et death metal, tout comme son glorieux aîné le lui impose. Les chansons se font alors très fluides, et leur écoulement est d’un naturel remarquable. Il faut bien admettre que les anicroches sont quasi existantes, mis à part une lassitude qui s'installe sournoisement, et qu’il est difficile de réellement pointer du doigt un défaut majeur. Bien sûr, le tableau n’est pas 100% idyllique puisque maître Nödtveidt est inatteignable. Et que certains passages plus bateau mettent l’attention ponctuellement en berne. Néanmoins, ce ne sont pas des tendances trop marquées, pas suffisantes pour plomber le tableau d’ensemble. A noter pour enfoncer le clou des ressemblances, le son même de la guitare sèche est un joli resucé de celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom.


Conclusion logique, un album agréable. Courtois. Courtois, car il ne bouscule pas et met dans un fauteuil. Courtois, car il a la gentillesse de proposer une musique accessible et bonne. On lui en voudra simplement pour son entêtement à ne pas sortir des jupons de maman. Dissection a laissé une ombre suffisamment énorme sur le genre (accompagné de Sacramentum) pour nous épargner les kamikazes voulant jouer dans sa cour.





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