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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Jukka Salo
(chant)

-Sami Suominen
(guitare)

-Tomi Ranta-Kahila
(guitare)

-Lauri Heikkinen
(claviers)

-Ville Kankaanpää
(basse)

-Erno Liukkonen
(batterie)

TRACKLIST

1) Pirun Piiska
2) Sama Hauta
3) Juoksuhiekkaa
4) Vakuumilapset

DISCOGRAPHIE


Planeetta 9 - Pirun Piiska (EP)
(2021) - rock prog doom metal - Label : Independent



Planeetta 9. Kezako ? J’ai beau n’avoir jamais fait finnois LV1 ou 2 ou 18, il me semble comprendre un attrait certain pour Pluton, ou une éventuelle nouvelle planète numéro neuf à découvrir. Un groupe de metal spatial donc ? Ouais, ce n’est pas ce qui manque dans la place. Sauf qu’ici l’annonce du style est plutôt stoner/doom, genre certes pourquoi pas la tête dans les étoiles, mais plutôt terre-à-terre et… stone. Le monde est-il stone ?

A ma grande surprise, je me suis préposé à la chronique de cet EP dans un genre assez éloigné de mes canons habituels. Le plus étrange dans l’affaire, c’est qu’en n’en ayant jamais rien entendu avant la rencontre auditive initiale, je ne savais pas sur quel pied danser. Doom, ok. Stoner, pourquoi pas. Mais ça ? Face à une sorte de Black Sabbath plus moderne chanté en finnois bourré d’influence prog des années… (je vous le donne en mille) soixante-dix, le décontenancement est palpable. Il ne rime pas avec surprise toutefois, car on parle de genres moult fois foulés et rebattus. Planeetta 9 surprend bien plus par son chant, et étonnamment parfaitement « compréhensible » (dans le sens où on entend très clairement les sonorités finlandaises), que par son orientation musicale.
Alors certes, pour du doom on s’attend à plus de lourdeurs. Cependant l’intervention du violoncelle sur "Juoksuhiekkaa" rappelle Kauan. Sauf que sans guitare, le titre n’est pas particulièrement doom, simplement puissamment mélancolique. La caractéristique principale du groupe devient son rappel du passé. Par ses influences plus qu’évidentes (on pourrait citer Heaven and Hell, le groupe, mais finalement c’est pareil que le grand-père), par son souffle excessivement nostalgique. Il ne prend donc aucun risque, mais il s’essaie à une tentative de doom plus entraînante, et quasi teintée de… pop, oui ("Vakuumilapset"). Et ça pour le coup, c’est inattendu. L’effet est détonnant, a le mérite de garder nos neurones alertes. Là où il va échouer, c’est à nous faire secréter de l’endorphine car ça manque de metal à force.


Un EP pour faire parler d’un groupe à mi-chemin. Entre ultra rappel du passé et tentation pop, comme pour s’adresser à un public plus large. Sa caractéristique la plus forte, il va finalement la puiser dans son chant en finnois vraiment détonnant par son accessibilité (et il est très étrange d’écrire une telle phrase). A tenter pour la curiosité, rien de franchement plus.





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