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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Tim Rowland
(tout)

TRACKLIST

1) Pain Primordial
2) House of Earth
3) Lobsel Vith
4) Slipgates to Annihilation
5) Knotter of Entrails
6) Sleeping Chaos
7) Lava Storm
8) Flamma Nera Rites
9) Opener of the Way

DISCOGRAPHIE


Alchemy of Flesh - Ageless Abominations
(2021) - death metal - Label : Independent



Émanation de Tim Rowland, musicien multi-instrumentiste et adepte du polyamour death metal, Alchemy of Flesh se veut avant tout et surtout une déclaration d’amour au death metal floridien. C’est le laïus du groupe lui-même qui l’affirme, n’allez pas croire que j’affabule. Avec une telle base de départ, cette chronique voit les lecteurs s’effacer d’eux-mêmes pour laisser place à l’élite du death metalleux.

Du Floride pur jus il est vrai qu’il est difficile d’y échapper. Cannibal Corpse en moins brutal. Morbid Angel en moins virevoltant ou Deicide en moins sataniste. Toutes les grandes références du style y passent, avec une prépondérance marquée cependant pour le cadavre anthropophage. Et c’est agréable il faut se l’avouer. Car les plaisirs coupables restent avant tout des plaisirs. Transformés en désirs ? Difficile de l’affirmer pour chacun d’entre vous tant l’insondable complexité de l’âme humaine est une toile d’une infinie diversité. Pourtant si chez vous habite la flamme death metal made in Florida, il vous sera difficile de résister à l’appel d’Alchemy of Flesh. Ou peut-être si justement, tant vous êtes rompus aux délicatesses du style.

Ageless Abominations ne laisse aucune place au doute, pas plus qu’à la surprise. Riffs gras, batterie puissante, chant crasseux. Rien n’est fait pour provoquer une fulgurance irrépressible d’estomaquage, là n’est pas le propos. Un album de cette trempe vise uniquement votre fibre nostalgique et de fan die hard prêt à tous les sacrifices pour faire vivre l’art qui l’anoblit. Dans des chaussons. Voilà comment vous vous trouverez lorsque les notes déferleront. Les riffs tranchants s’enchaînent, ne laissant pas la place aux mélodies baveuses. Au-delà du manque d’originalité constitutif d’une telle démarche, il faut pointer les deux écueils les plus évidents de la présente sortie : un chant assez faible, manquant singulièrement de coffre, et une batterie dont on se demande toujours si elle n’est pas une boîte à rythme.


Si cela n’est pas suffisant pour vous repousser, partez l’esprit léger ami death metalleux. Les riffs plus que convenables délivrent leur dose de la mort pour repaître le pénitent en manque. Quiconque manquera d’avidité cadavérique pourra passer son chemin tant tout est mieux fait chez les maîtres du genre.



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