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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Matt Sokol
(guitare+chant)

-Jason Schultz
(guitare)

 -Chris Petkus
(basse)

-Mike Seman-Szymendera
(batterie)

TRACKLIST

1) Undo the Chains
2) Dominator
3) Gatemaster
4) Mistress of the Void
5) Cloaked in Black
6) Born to Die
7) Bite Back
8) Time Wins
9) Gift of Death
10) Disgusting
11) Victims of the Sword
12) Terminate

DISCOGRAPHIE


Wraith - Undo the Chains



Undo the Chains… mmmh attendez. Se libérer du joug de l’oppresseur toussa, ne serait-on pas proche de la vindicte thrash ? Celle qui affirme les droits des individus et de la société à être eux-mêmes et botter le cul des capitalistes ? Ouais, ça sonne pas mal. Voyons donc si l’écoute confirme ces dires.

Ok, sorti de l’intro qui n’est pas tellement dans le style, on se retrouve confronté à un riff à toute berzingue qui ne laisse pas de place au doute… à moins que ? Le chant sème la graine de la discorde (rien à voir avec l’appli). Il est raclé, tendance extrême variante black en plus saturé. Comme si Lemmy Kilmister avait bu encore plus de whisky et s’était mis au black. Et cette première rythmique nous emmène sur les terres… oui, de "Black Metal", la chanson titre de l’album de Venom. Référence iconique et historique de thrash tendance black survitaminé. Le reste de l’album va maintenir la direction. Si musicalement l’ancrage dans le thrash est acté puissamment, les références plus groove 'n' roll font légèrement pencher la balance vers les désormais défunts Anglais précédemment cités. Undo the Chains fait alors office de serviteur du temple punk/rock 'n' roll du metal tendance extrême. Cette mixture pourrait sonner fraîche, et après tout pourquoi pas, seulement on en anticipe très aisément les évolutions.
Les compositions tracent une route convenue. Cependant, ce manque de surprise ne doit pas occulter un savoir-faire à proposer des riffs qui font mouche la plupart du temps. On est tout à fait metal, tout à fait headbanging. Le groupe envoie la purée et le fait bien. Il joue de manière idoine et ne se laisse pas détourner de son objectif minimaliste, et tout à fait respectable : vous faire dodeliner (puissamment) la tête. Alors certes se faisant, il s’aliène toute une frange du public avide de choses moins balisées ou plus violentes, ou plus mélodiques, ou moins vindicatives. On trouvera toujours à redire. Reste que les titres sont nerveux, s’enchaînent sans temps mort, ni même fondamentalement faible. Est-ce à dire que voilà tout ce que nous sommes en mesure d’attendre d’une telle sortie ? Oui et non. Oui cela satisfait totalement un besoin primaire de se défoncer les cages à miel. Mais non on ne rassasie pas une quête de la sortie qui remet en cause nos référentiels.


Voici une quête qui n’est de toute façon que rarement abreuvée, donc actons une sortie très solide dans son style, thrash, rock, saupoudrée de black de manière tout à fait parcimonieuse (le chant pour grande partie). La science indubitablement est là, le génie non, mais c’est le genre de musique qu’on se met avec plaisir entre potes autour du feu et des bières.



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