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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Matt Small
(chant)

-Joe Ryan
(guitare)

-Carl Hunting
(guitare)

-Anthony Ridout
(basse)

-Ewan Ross
(batterie)

TRACKLIST

1) Of Starlit Shrines
2) Infinite Realities
3) Casualties of an Ascendant War
4) The Auguries of Virgin Soil
5) Bearer of the Sacred Flame
6) Malformed Chtonic Dream
7) Veins of the Unlight
8) The Elysian Void

DISCOGRAPHIE


Anakim - The Elysian Void
(2021) - death metal melodeath - Label : Independent



Vous me voyez tous venir. Skywalker. Oui. Et ne comptez pas sur moi pour donner plus de détails sur une blague qui ne mérite absolument pas d’y passer plus de temps que de raison. Filons fissa sur le cœur du problème qui nous intéresse : Anakim. Des Anglais qui s’essaient à un death technique mélodique (ou inversement ?) selon leur fiche descriptive. Et des indépendants avec ça.

Cela a le mérite de nous instruire sur la suite des opérations. Stylistiquement évidemment, mais également sur les moyens à disposition du groupe. Que l’on devine limités. Sauf qu’avec la démocratisation moderne du matos professionnel, on peut espérer obtenir du bon résultat. Et vous faites de toute manière confiance à votre chroniqueur préféré pour vous dégoter les bonnes sorties. Grand bien vous fait, vous voici assortis d’un nez creux. The Elysian Void ne trahit pas du tout ses ascendances indépendantes. Les instruments sont à leur place, avec un coffre tout à fait satisfaisant. On note même une présence discrète, mais en sous-marin, de la basse qui saura mettre en relief les qualités de votre système d’écoute dans les fréquences les plus vrombissantes. On se plaindra tout au plus d’une dynamique plate qui atrophie la vivacité d’ensemble.
Musicalement, tout commence par le partage. Partage des compositions. Car des similitudes avec le début de "The Moor" pointent le bout de leur nez. Oh, pas une copie carbone, mais une ambiance éthérée et étirée qui rappelle la progression des premiers accords de ce titre. Sauf que Anakim opère dans une vision technique et non progressive. De fait, les harmonies à la guitare sèche ne sont pas du goût des gaillards. De même que la capacité instrumentale se met volontiers en valeur. Sans abus. Ne vous attendez pas à des dévastations cérébrales à la Spawn of Possession ou Obscura. Et non plus les stridences dissonantes d’un Gorguts. Le quintet se veut plus accessible avec un liant évident entre tous ses riffs. Les mélodies entrent ainsi en jeu. Des mélodies qui peuplent la totalité des chansons. Des progressions mélodiques pour accompagner notre bout d’existence ensemble. Et étonnamment, on pourra penser de manière incongrue à… Machine Head. Oui, les thrasheux, dont certaines cavalcades bien connues de The Blackening apparaissent ici en filigrane.
L’album devient dès lors étonnant. Non pas que l’inspiration évidente fasse appel à des hordes d’originalité, les Anglais ne prétendant pas vouloir bousculer l’ordre établi. Mais la puissante combinaison de ces facilités techniques aux mélodies aguicheuses ponctuées de blasts réguliers perturbe quelque peu notre référentiel qui se complaît aisément dans technique = compliqué. Ce n’est que partiellement le cas et c’est tant mieux. Dans ce contexte, un nom revient à l’esprit même si Anakim est un poil moins purement death et un chouïa plus progressif : Criterion. Dans l’esprit death ambitieux pourtant bien ancré dans ses racines tout autant que facile à assimiler, on trouve des points communs. Des titres comme "Casualties of an Ascendant War" et "The Auguries of Virgin Soil" sont deux formidables démonstrations de tout ce que Anakim sait faire : riffs riches, rythmiques remarquables, mélodies impeccables. Un diptyque fabuleux, qui malheureusement affadit la suite qui ne parvient pas à conserver le même niveau.


Peut-être paradoxalement, ce côté accessible lui portera-t-il préjudice sur le long terme tout autant qu’une deuxième partie d’album un peu en retrait. Au moment présent, il faut souligner cet élan parfaitement maîtrisé d’une technique intelligemment mise au service de la musique, quitte à passer en arrière-plan si nécessaire. Un groupe qui a compris les fondamentaux.





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