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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Niklas Ekwall
(chant)

-Tommy Ericson
(guitare)

-Robert Kail Karlsson
(guitare)

-Daniel Forsberg
(basse)

-Krzysztof Klingbein
(batterie)

TRACKLIST

1) Sovereign of Nullity
2) Ethereal
3) Dethroned
4) Orbis Non Sufficit
5) Upon His Deceitful Star
6) Helion
7) Monotheistic Enslavement

DISCOGRAPHIE


Godhead Machinery - Monotheistic Enslavement



Machinery ? Machinalement (charisme chroniqueur -1) se dessine dans notre tête une formation plutôt portée extrême, tendance death. Comment ça cliché ? Alors jugez de vous-mêmes mesdames et messieurs les malins. Et pour cela, faites confiance à votre pourvoyeur de calembours pour vous guider.

Donc, death metal nous disions. En fait, point de trop. Ce que révèle immédiatement l’écoute est un monde mixte, mélange de death, oui quand même, mais de black metal également en dose non négligeable. Du black metal qui renvoie aux heures brutales des Dark Funeral, mais étonnamment également à des propositions bien plus éthérées à la Secrets of the Moon période black. Mariage de raison entre incarnations opposées. Plutôt qu’opposées, complémentaires. Et de logique plutôt que de raison. Car la brutalité consubstantielle du substrat black death qui représente le matelas premier du groupe requiert cette approche plus sophistiquée, mélodique, un peu spatiale en guise de balancier. L’équilibre qui en résulte est intéressant, porté par un contraste qui grandit la dynamique de l’album.
Il faut dire que le simple enchevêtrement de blasts ultra rapides eût été fatiguant, et pour ainsi dire vain dans une enveloppe sonore aussi carrée. Aucune place accordée au romantisme et à la vie. Donc Godhead Machinery choisit pertinemment ses à-côtés. Compléments nécessaires qui se greffent avec un naturel confondant dans les compositions de Monotheistic Enslavement. Pour tout dire, les blasts sont initialement tellement imposants qu’une première écoute distraite m’avait fait classer l’album dans la case brutal et sans cervelle. Constat rapidement battu en brèche lorsque j’y ai accordé l’attention requise. Reste que le frénétisme de la batterie toute mardukienne demeure majoritaire et réserve l’album à la caste des auditeurs endurcis aux brutalités du monde. Difficile d’imaginer un adorateur de mélodies se faire avoir par les simples accès de sophistication allègrement saupoudrés tout le long de l’album.
Pour apprécier ce type de sorties, il faut tout de même se résoudre à donner l’appréciation due à la vitesse d’exécution. Elle est ici très élevée dans les moments d’abandon les plus extrêmes. Mention aux instrumentistes d’ailleurs pour soutenir la cadence. Cadence magnifiée par une production ultra précise, qui ajoute grandement à la sensation de maîtrise complète qui se dégage de l’album. Maîtrise et homogénéité. Monotheistic Enslavement appartient à la caste des sorties furieusement homogènes desquelles il est compliqué de sortir un titre en particulier. Alors je fais le choix de n’en relever aucun. Ce qui en corollaire indique indirectement un manque de pulsion cathartique.


Superbe ouvrage dans sa plastique, Monotheistic Enslavement n’en oublie fort heureusement pas le ramage. Seulement il n’y est pas totalement. Si toutes les qualités techniques sont présentes, lui manque le soupçon de vie surdimensionnaire qui nous transporte dans l’au-delà musical. Sachons malgré tout apprécier du bel ouvrage.





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