18887

CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 15/20

LINE UP

-Tomas Lindberg
(chant)

-Fredrik Wallenberg
(guitare)

-Bo Jonas Stålhammar
(guitare)

-Andreas Axelsson
(basse)

-Adrian Paul Erlandsson
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Christopher "Chris" Reifert
(chant sur "Kaleidoscopic Mutations")

TRACKLIST

1) Abyssal Slime
2) Death Reborn
3) Cosmic Macabre
4) Funeral Abyss
5) Death, Madness, Horror, Decay
6) Architects of Madness
7) In a Thousand Horrors Crowned
8) Kaleidoscopic Mutations
9) Ageless Evil
10) One In Flesh
11) Restless Death
12) Leech of the Aeons
Bonus
13) The Curse (Slaughter Cover)
14) Seance (Possessed Cover)

DISCOGRAPHIE


The Lurking Fear - Death, Madness, Horror, Decay
(2021) - death metal lancé à 200 à l'heure - Label : Century Media



Les anciens de la scène melodeath de Göteborg ont la bougeotte. Après que Mikael Stanne est allé rejoindre ses anciens potes d’In Flames pour fonder The Halo Project tout en performant chez Grand Cadaver dans un death metal plus roots, voilà que la moitié d’At The Gates (pourtant en plein retour réussi sur la scène) mène un side-project intitulé The Lurking Fear (« la peur qui rôde » en français). Le deuxième album du groupe, Death, Madness, Horror, Decay officie dans un death metal moins mélodique et n’est là que pour attaquer de front son auditoire.

The Lurking Fear tient son nom d’une nouvelle de Lovecraft. Ce ne sont ni les premiers, ni les derniers à s’en inspirer - l’auteur a la cote sur la scène metal. Si la peur doit s’insinuer petit à petit dans les textes du maître de l’horrifique jusqu’à provoquer la folie des personnages, nos Suédois ont préféré choisir la folie furieuse. Leurs chansons sont des condensés d’agressivité lancés à deux-cents à l’heure. On ne ressent pas du tout la montée en tension ou l’angoisse qui s’installe. On est directement lancé dans la fuite éperdue. L’atmosphère est posée en quelques secondes par les riffs ravageurs. Cependant, le groupe insuffle dans sa musique un malaise permanent, cette ambiance poisseuse qui colle aux bottes. Et entre deux morceaux rageurs, quelques morceaux se posent (un peu) comme "Kaleidoscopic Mutations", un interlude d’une minute trente ou comme le morceau final, "Leech Of The Aeons". On pourrait parler de respirations, mais alors ce sont des respirations empreintes d’air vicié. L’album dure à peine plus de trente minutes pour quatorze morceaux (dont deux bonus). Autant dire qu’ils n’ont pas le temps de tricoter et de nous faire des simagrées.
Avec la moitié du line-up d’At The Gates dans ses rangs, The Lurking Fear rappelle forcément l’autre formation suédoise dont ils sont en partie issus. La faute à Tomas Lindberg, bien sûr, dont les lignes de chant et le timbre sont immédiatement reconnaissables. La musique de Death, Madness, Horror, Decay lui va comme un gant, il n’a pas besoin d’expérimenter. Cependant, cet album apporte autre chose qu’At The Gates. Surtout que ces derniers ont décidé, la même année, d’expérimenter. The Lurking Fear est moins mélodique et plus agressif. Plus direct. On n’y trouve pas d’arpèges (même saturés) ou de passages acoustiques. D’un bout à l’autre, on bouffe de la guitare grasse qui crachote. Si on ne crie jamais au génie, l’ensemble est remarquablement composé. Outre la vitesse et l’agressivité qui prédominent, les morceaux proposent quelques passages plus lents qui évitent de lasser l’auditeur. Quant à la courte durée du skeud, c’est un bon prétexte à le relancer. On regrettera juste que les deux pistes bonus (des reprises de Slaughter et Possessed) ne soient pas au niveau du reste. "Leech Of The Aeons" fermait parfaitement l’album avec ses claviers façon orgue.


Proposant une musique directe, agressive et empruntant à Lovecraft ses atmosphères malsaines, The Lurking Fear produit un album d’une grande efficacité. Les fans d’At The Gates seront certainement ravis, ceux de death metal aussi. Avec une demi-heure au compteur, c’est le parfait album à écouter pour prendre un shoot de violence musicale. Attachez votre ceinture et embarquez pour un voyage furieux en terres lovecraftiennes.



©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 5 polaroid milieu 5 polaroid gauche 5