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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 15/20

LINE UP

-Rolf Quast-Janßen
(chant)

-Naushad Syed
(guitare)

-Sipo
(basse)

-Doc Tim
(batterie)

TRACKLIST

1) Wandering Souls
2) Fight the Plague
3) The Ravishment
4) Vengeance
5) Democracy Dies
6) War Inside My Head
7) Cerebral Attack
8) False Prophets
9) Time to Die

DISCOGRAPHIE


Fear Connection - Progeny of a Social Disease
(2021) - death metal thrash punk - Label : Black Sunset



Ce qui m’a marqué en premier chez Fear Connection, c’est cette pochette de disque hideuse d’un mauvais goût certain. Cependant, c’est la beauté intérieure qui compte, non ? Progeny of a Social Disease est le premier album des Germains. D’une teneur death/thrash de bon aloi, il va vous apporter toute l’énergie dont vous avez besoin pour aborder vos journées. Mieux qu’un café, mieux qu’un rail de coke, même mieux que l’ami Ricoré, Fear Connection est là pour prendre soin de vous et vous mettre une bonne claque dans la gueule quand vous tardez à lever votre cul du lit.

Les Allemands sonnent comme un mix de death metal old school avec du thrash, du D-Beat, du punk et un shot de mélodie. Difficile de le dire mieux, c’est assez juste. Si le death/thrash saute aux oreilles et n’est pas nouveau, l’ajout d’un esprit punk dans la musique de Progeny of a Social Disease se ressent, notamment de par un côté politique (on a droit à une citation de Trump pour introduire "False Prophets" et le morceau "Democracy Dies" est assez parlant). Au-delà du message, le punk hardcore se ressent aussi dans les morceaux. Les rythmiques galopantes donnent envie de pogoter, de se jeter dans la fosse. Ça groove, ça balance, ça tabasse. Si au premier abord, rien n’est extraordinaire, avec des riffs et des lignes de chant simples, l’alchimie de l’ensemble fonctionne. Le groupe joue comme un seul homme et assène ses chansons comme autant de coups de boutoir. La qualité des morceaux est remarquablement homogène. Difficile d’en ressortir de véritables tueries tant chaque chanson apporte sa pierre à l’édifice.
Aux premières écoutes, l’album a tout de l’album sympa, sans plus. Énergique et percutant, sans être renversant. Le genre de disque que l’on écoute et que l’on oublie vite. Et pourtant, le plaisir perdure et augmente au fur et à mesure que l’on fait tourner le skeud. En empruntant à plusieurs styles, la musique s'avère plus variée qu’elle n’y paraît. Elle est surtout parfaitement digérée. On ne se retrouve pas avec un riff purement death avant d’enchaîner sur un passage punk et finir par une rythmique thrash. L’ensemble est cohérent et fonctionne comme un melting-pot réussi et non un assemblage de styles. Au détour des structures de morceaux assez classiques, on trouve également des breaks bien pensés. Une petite mélodie par ici, un solo réussi par-là, un pont à la basse, un arpège saturé… On retrouve cette même surprise dans le chant. Si le growl assez grave – façon « j’ai une grosse voix » - semble manquer un peu de pêche de prime abord, il sait s’exciter lorsqu’il le faut, réservant ses effets. Et quand le groupe nous laisse tout seul à la fin de l’album, en pleine cavalcade, on n’a qu’une envie : repartir en selle. Le choix de n’offrir que neuf morceaux pour trente-sept minutes de musique s’avère payant.


Progeny of a Social Disease a trouvé sa voie. Pour un premier album, les multiples influences du groupe sont déjà bien digérées. Porté par de bonnes idées et une énergie communicative, la musique finit par nous surprendre et nous emporter. Une belle réussite dont on attend désormais la suite avec impatience !





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