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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 13/20

LINE UP

-Juan Manuel "Juanma “Xykhron” B." Blanco Garazo
(guitare+chant)

-Jorge Araiz
(guitare)

-Alberto D.
(claviers)

-Txerra G.
(basse)

TRACKLIST

1) Stellar Runaway
2) Lead Clouds
3) The Dance of Moons
4) Dawn of Misery
5) Fractured
6) Translucid Remains
7) Sun of Ebony
8) Nothing But Pain
9) The Reversal
10) Martyrdom of Light

DISCOGRAPHIE

The Withering (2022)

In Loving Memory - The Withering
(2022) - death metal doom metal Mélodique - Label : Funere



Vous savez, des fois vous êtes énervés. Parce que vous vous êtes pris le pied dans le coin si saillant du mur. Parce que vous avez fait tomber votre téléphone PILE sur le caillou bien dur et pointu qui va péter votre écran. Ou alors parce que vous appréciez un groupe dont la musique devrait, en votre for intérieur, parfaitement vous révulser pour que vous puissiez continuer à maintenir vaille que vaille à la face du monde votre image du parfait extrêmeux indéfectible. Ben ouais, mais des fois, les mélodies, vous aimez.

Les Espagnols de In Loving Memory sont cette écharde dans la voûte plantaire dont vous aimeriez pouvoir dire qu’elle n’existe pas et qu’elle est une pure invention de votre pire ennemi. Prenez mon cas. Black metal. Froid. Cruel. Sans mélodie. C’est tout ce que j’aime. Donc du doom/death mélodique et limite suave, ça me débecte, point. À la ligne, ouvrez votre anus et courez dans les champs voir si l’herbe y est plus verte. Mais zut. Il a fallu qu’une écoute distraite en recherche de nouveauté à chroniquer attire mon attention. Puis l’engrenage infernal. Au début on ne se rend pas compte. On se dit que voilà un nouveau groupe à découvrir, des Espagnols ayant produit deux albums dans le passé voici plus de dix ans (!!) de cela. On va essayer de pousser la découverte puisque le premier contact est encourageant. Et on se demande pourquoi le nom est inconnu.
Car finalement ce doom/death se révèle parfaitement efficace. Difficile de dire ça d’une musique a priori antipathique, pourtant l’apport ultra généreux de mélodies constantes justifie cette assertion. On se trouve à la croisée des chemins. Presque envie de citer des influences gothiques pour parfaire l’imaginaire des ténébreux gaillards à la recherche de la taillade perdue. Car leur son… coule. Les notes ont ce liant qui rendent l’avancée aisée. Et puis on parle doom, ce serait une erreur de croire le groupe uniquement lent. Posé certes oui, mais il y a un rythme minimal. On ne parle pas heavy ou thrash évidemment, pourtant un Thergothon est foutrement bien plus anémique tandis qu’un Mournful Congregation répondrait plus à la définition. Bien que toujours trop lent il partage ce côté mélodique facilitateur de la rencontre.
Seulement voilà, In Loving Memory est bien plus rapide que son comparse australien et le rythme qu’il introduit dans ses chansons façonne une accointance facile. Presque trop pour tout dire. À en devenir suspect si vous voulez le fond des choses. Car le doom/death n’est point basé sur l’immédiateté. Au contraire, par son occultisme consubstantiel, il impose une méfiance primaire et une implication de tous les instants de son auditeur. The Withering va aller pécher à ce niveau, se révélant trop accessible au final. Car notre doom/death on l’aime abrasif, déchirant, méritant. Ici, les aides bien trop nombreuses jetées en pâture font que l’appréciation trop instantanée finit par se gâcher dans une sorte de débâcle prématurée. De plus, il se drape de tics de compositions trop flagrants (le cri strident de la guitare par exemple) ainsi que d’un chant caverneux OK mais standard.


Ne vous trompez pas, The Withering est un morceau de choix de doom/death mélodique. Fort bon même car il culmine à plus de soixante-quinze minutes. Sauf qu’à force de vouloir draguer, il finit par tromper. Vous, moi, à travers des atours bien trop flatteurs. Vous vous direz alors que voilà un bien gros vieux con. Soit, et si vous pensez ainsi, jetez-vous sur cette sortie. Pour les autres, allez-y le pas mesuré, cependant optimiste, car il y a une vrai accroche qui se détache.





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