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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2022
Sa note : 13/20

LINE UP

-Andrej Čuk
(chant+guitare)

-Jaka Črešnar
(guitare)

-Miha Šinigoj
(basse)

-Matjaž Winkler
(batterie)

TRACKLIST

1) Hunted
2) Cadaver Synod
3) Ghoul Presence
4) Perdition’s Crown
5) Gaping Maws of Cerberus
6) Lowermost Baptisms
7) Sublimation
8) Death Vernacular
9) Vile Grace

DISCOGRAPHIE


Ensanguinate - Eldritch Anatomy



« -Dis l’ancien, te souviens-tu la dernière fois que tu as fait une introduction originale ?
-Celle où je parlais de death metal ?
-Ouais, enfin, je pensais un poil plus unique…
-Celle où je parlais de Carcass ?
-Putain, laisse tomber.
-Ah si, je me souviens ! Celle où je parlais de la Slovénie ! Et de Grey’s Anatomy aussi.
»


Par ces mots peu prometteurs vous voilà présentés à Ensanguinate, collectif slovène qui cherche à se faire une place au soleil (ou pas forcément sous les UV d’ailleurs) dans le monde brutal et impardonnable du death metal. Il existe plusieurs moyens de sortir de la nasse, pour Ensanguinate ce sera donc de s’en référer à St Carcass, et la période Heartwork s’il vous plaît. En voilà une initiative qu’elle est bonne. Pourquoi mentionner tout ceci ? Écoutez le son global de Eldritch Anatomy : guitares bien grasses, chant à mi-chemin entre le death et le black, batterie non hystérique et mélodies régulièrement présentes. Un mélange de crasse indispensable au metal de la mort et des beautés évasives prodiguées par les mélodies impalpables. Toutefois, veuillez noter deux points mesdames messieurs : et le niveau technique, et le niveau mélodique de cet assaut slovène sont moins élevés que le maître-étalon.
Cela induit-il fatalement un kiff en berne ? Non. Indubitablement on ne va pas titiller la qualité des grands anciens, c’est réservé à un cercle restreint d’élus. Pourtant Ensanguinate procure des montées de satisfaction. La faute à une capacité à prodiguer des riffs accrocheurs, vifs et tranchants, tout autant que vecteurs d’un minimum de mélodie. De plus, sous cet épais couvercle death vivent de subtiles émanations thrash. C’est mineur mais le simple fait de s’égarer dans ces contrées vivifie. L’ensemble donne alors un death goûtu pas cent pour cent d’origine contrôlée mais pourvu de tous les atours pour provoquer la levée de pouces vers le haut de la part des aficionados. Les blasts sont de la partie tout en demeurant très mesurés. La variété des riffs permet la distinction des pistes avec aisance. Et les gaillards n’hésitent d’ailleurs pas à déborder sur un substrat doom sur "Sublimation" comme pour démontrer qu’ils ont à la fois des idées pas dégueu et la science du tempo multiple.


« -Alors l’ancien, comme ça tu parlais de Slovénie ?
-Ouais, même que c’était franchement pas mal. J’en ai connu des groupes de death, mais sans affoler les compteurs, celui-ci apportait assez d’idées pour intéresser le manant.
-Mais c’est pas original mec.
-Oui, mais des fois, c’est pas ce qui compte tu vois.
»






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