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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 septembre 2022
Sa note : 15/20

LINE UP

-Mateo Tervonen
(chant+guitare)

-Emil Eriksson
(chœurs+guitare)

-Felix Lindkvist
(chœurs+basse)

-Jesper Rosén
(batterie)

TRACKLIST

1) Ascend
2) Perdition’s Hand
3) Grave Maggot Future
4) Dreameater
5) The Long Lost
6) He Who Comes with the Dark
7) Devil Sun
8) Sorrow’s Verse
9) Alkahest

DISCOGRAPHIE

Alkahest (2022)

Sarcator - Alkahest



Des amis suédois se rencontrent et se découvrent une passion commune pour Sarcofago et Kreator. Naturellement, étant suédois, ils savent faire de la musique et décident de fonder un groupe. Vient alors l’étape cruciale de trouver un nom. Pourquoi s’emmerder ? T’aimes Sarcofago et Kreator, appelle-toi Kreatofago. Ou Sarcator. Option deux validée. D’ailleurs vous remarquerez bien vite que le logo ressemble furieusement à celui de Kreator, c’est à s’y méprendre lorsqu’on le balaie rapidement des yeux.

Musicalement, on retrouve bien évidemment le thrash et le black metal à l’ancienne. Le chant n’est que resucée de tout ce qu’est le black metal. Il n’y a pas de tentative de s’essayer à des vocalises plus claires. Instrumentalement, "Ascend" fait le coup de poker en balançant masse blasts, des riffs agressifs et fait violemment pencher la balance du côté brutal de la force. Nous ne sommes pas loin de penser à des Nifelheim en plus rapides. Peine perdue. "Perdition’s Hand" qui lui succède, et finalement tout le reste de l’album, viennent contrebalancer totalement cette constatation initiale et donc trompeuse. On peut toujours s’égarer à trouver des points d’accroche avec les Norvégiens, ce sera cependant avec une grande dévotion que le groupe s’abandonne à un thrash plus qu’à la lisière du ’n roll par de nombreux moments. Pourquoi dès lors ne pas voir la patte d’un Entombed qui le premier a su introduire cette notion de groove dans le metal extrême ?
Au-delà de ces influences il faut souligner et saluer la capacité du combo à balancer du riff à la pelle. La mélodie qui ouvre "Grave Maggot Future", qui n’est pas sans rappeler du AC/DC ou du Iron Maiden, prouve que les quatre hommes ont des idées à revendre. Le rythme qui a depuis longtemps signé l'arrêt de mort des blasts demeure soutenu et surtout perclus de groove. Et c’est alors que du thrash, le metal pratiqué glisse subtilement vers du heavy qui ne renie pas des accointances avec la NWOBHM. Retour dans les années quatre-vingt encore une fois. Arrivé à ce niveau de développement, il faut se rendre à l’évidence : Alkahest n’est pas destiné aux purs et durs du black metal, il n’en comporte finalement que très peu. Sa seule extrémité constante réside dans le chant qui ne quitte pas les canons du metal noir. Pour le reste, gargarisez vos oreilles d’une mixture de thrash, heavy à l’ancienne (qui n’hésite pas à s’adoucir encore plus avant sur la magnifique acoustico-saturée "The Long Lost").
Car on pioche abondamment dans les eighties (d’un autre côté, vu les deux groupes ayant contribué à la construction du nom, il aurait été surprenant d’un verset plus moderne). Nostalgie éphémère, récupération mercantile ou véritable désir de s’épancher dans des amours fertiles ? Si aucune des deux premières propositions n’est à écarter définitivement, on sent un groupe qui s’éclate dans ce qu’il fait. Une dévotion à un metal suranné qui apporte le sourire aux lèvres tant il est exécuté avec brio. Aucune originalité à constater, pourtant dans son approche et sa réalisation, Sarcator arrive à apporter un vent de fraîcheur qui fait du bien. Il parvient également à prouver que la Suède, c'est autre chose que du death mélodique ou du black brutal. Une excellente démonstration qui susurre langoureusement à nos oreilles en manque de plaisirs simples.


N’attendez aucun Messie redescendu sur Terre. Toutefois bombez le torse car voici une sortie qui donne foi en le metal. Pas de chichis, des guitares bien tendues, des mélodies groovy et une propension au headbanging prompte à déclencher la putain de fureur dans vos ciboulots.





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