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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 30 octobre 2022
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ricardo Calhau
(chant+guitare)

-Jordan Sheffield
(guitare)

-Coco Mengele
(chant+basse)

-Robert Kendrick
(batterie)

TRACKLIST

1) Hope Springs Infernal
2) Satan Blues
3) Lux Ephemera
4) Praise Be
5) Into Smithereens
6) Voyeuristic Schism
7) Valles Marineris
8) The Hall of the Consumed

DISCOGRAPHIE


Gospelheim - Ritual & Repetition



Gospelheim, formation… anglaise (avouez-le, vous avez pensé à des Alsaciens nationalistes afro-américains) pratique une forme de metal assez difficile à qualifier. Arrivée en tant que doom à la rédaction, la réalisation, après écoutes répétées, fait plus penser à un rock désertique lorgnant sur le stoner et le heavy. Il y a de la guitare saturée, pour sûr.

Le reste échappe donc plus à la mise en case. Si l’on croit nos amis de Metal Archives, ils disent metal gothique. Mouais, ça vaut ce que ça vaut, mais on a connu plus gothique dans l’âme malgré tout. Bref, pour résumer Gospelheim pratique un metal un peu pot-pourri, mixture de genres aimant le gras et les ambiances. Prenons-le comme tel car ainsi s’expriment-ils. D’ailleurs pour brouiller encore plus les pistes, les apparitions fugaces de blast beats mettent dans l’embarras. Difficile de s’accrocher à une définition bien claire et nette. Tant mieux penseront certains, à raison. Car il faut attendre "Praise Be" pour avoir droit à un riff plus clairement gothique prompt à vous emporter dans les voluptés de l’abandon. Il est d’ailleurs marrant de noter que c’est dans cette même chanson que le groupe enchaîne sur un riff plus assimilable à du doom.
Tout ce méli-mélo ne doit pas faire oublier la finalité de la musique : procurer des moments d’émotion. Et ces moments existent en quantité. Car les Mancuniens font feu de tout bois lorsqu’il s’agit de déverser des riffs accrocheurs tout autant que mélodiques et nostalgiques. Gospelheim se complaît alors dans une vision romantique du metal, et surtout ne s’interdit pas grand-chose. On ne serait pas étonné d’entendre débarquer des trémolos black au détour d’un gros riff, ce qui ne finira pas par arriver. Peut-être pour une prochaine livraison (à moins que... "Valle Marineris" ?). Pour ce qui nous concerne, on apprécie la variété des rythmes entremêlés qui contribuent à des ambiances mouvantes, évolutives et surtout présentes en permanence.
C’est alors que vient probablement la meilleure façon d’aborder ce Ritual & Repetition, par le cœur et l’esprit. Ne vous encombrez pas d’attentes particulières ou précises. Certes Gospelheim ne chavire jamais dans l’extrême, son chant reste bloqué sur un timbre clair qui n’est pas sans rappeler Green Carnation. Mais sa musique fera appel à beaucoup de cordes pour vos attirer. Et l’une d’entre elle n’est pas sans rappeler ce que fait un Grima, l’aspect éraillé et hurlé en moins. Protéiforme, voilà un adjectif qui s’applique bien à la formation. Applicable au chant, varié non pas dans son interprétation, plus dans ses incarnations car un chant féminin délicat vient le compléter d’interventions pertinentes.


Rock, stoner, doom, gothique ? Qu’importe, et s’il fallait vraiment qualifier la musique ici proposée, le terme rock lourd au sens très large l’emporterait. Ritual & Repetition est une pépite de premier album. Du genre à encourager le métalleux à diversifier sa discothèque.





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