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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 25 juin 2023
Sa note : 14/20

LINE UP

-Ravenson
(chant)

-K.
(guitare)

-Wolfsturm
(basse)

-F.G.
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Jan "Winterherz" van Berlekom
(chant sur 3 et 7)

-Bert Stevens
(spoken words sur 1)

-Nele "Lestaya" Völkel
(violoncelle)

TRACKLIST

1) Verfall der Leere
2) Des Waldgeists Tod
3) Fallbeil der Angst
4) Irdische Macht
5) Schattenbild
6) Umnachtete Gestalt des inneren Wesens

DISCOGRAPHIE

Waldgeist (2023)

Agasch - Waldgeist
(2023) - black metal atmo - Label : Independent



Avec les noms des chansons, de l’album, du groupe, vous avez tous compris que du fin fond de son ADN mitochondrial jusqu’à la sortie de ses fèces, Agasch est allemand. Ou germain. Ou bavarois. Car on ne mélange pas les Bavarois et les Prussiens (expérience rudement apprise). À la lecture du nom du chroniqueur, vous avez deviné qu’il s’agit de black metal. Bingo.

À l’écoute de l’album, vous savez qu’il s’agit d’une musique influencée par le Lantlôs des temps passés. Car l’homothétie est patente. Prenez l’album Lantlôs, décalez-le d'un ou deux post black vers la gauche et vous obtenez Waldgeist. Gauche signifiant grossièrement atmosphérique, même si n’en espérez pas un duplicata des Drudkh ou autre Wolves in the Throne Room. Ici le terme atmosphérique englobe des plages de musique sobrement exécutées, d’une lenteur propice à la contemplation sans nécessairement évoquer les feuilles orangées d’automne. Lantlôs donc, revenons-y. C’est fascinant comme les premières impressions figent une opinion. Non pas qu’elle soit erronée dans le cas présent, sauf qu’il est décidément puissamment malaisé d’en sortir. Notez que vous n’aurez guère de raison d’en sortir. Si la part de post est moins élevée du fait de sa transhumance vers l’atmosphérique, elle n’en demeure pas moins présente, fatalement vu le modèle.
Certes, ne transpire pas le talent brut improbable que fût celui de Herbst à ses débuts (redevenu Markus Siegenhort et posant avec un parapluie violet désormais), pour autant Waldgeist fait bonne figure. Les blasts sont dégainés à intervalle réguliers pour repiquer votre attention, les riffs simples créent un monde dans lequel il sera appréciable de passer du temps et le chant plutôt gras dans ses intonations black titille l’oreille (il s'essaie également à des modulations plus stridentes, bonne initiative). Bien sûr la longueur des compositions est à l’avenant d’une telle orientation musicale, oscillant entre cinq et neuf minutes, pas un album de pressés du citron.
Longueur pouvant délicatement se transformer en torpeur estivale sous les températures excessives du réchauffement climatique. Comme pour nous arracher du temps dont on se plaint à tort de ne jamais avoir assez. Imposez la pause nous dit Waldgeist. L’onirisme, s’il n’est pas le but premier de cette sortie, n’est jamais bien loin. Vaquer à… à quoi d’ailleurs ? Ses pensées ? Waldgeist est l’album des marcheurs, ceux qui foulent les terres immaculées des forêts. Et finalement ne sommes-nous pas dans les territoires d’un Drudkh ? Ou comment se dédire en l’espace de quelques lignes. Car oui peut-être, la dernière incarnation de Drudkh transparaît, fin liséré entourant la musique.


Un chouette album que voilà. La folie crispée du jeune Lantlôs manque à l’appel, pour autant on peut espérer une progression dans le futur, ceci n’étant qu’un premier essai. Pour le chercheur de black à tendance contemplative, une belle promesse pour le futur.





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