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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 août 2023
Sa note : 16/20

LINE UP

-Aditya Barve
(chant)

-Prateek Rajagopal
(guitare)

-Gurdip Singh Narang
(basse)

-Aaron Pinto
(batterie)

TRACKLIST

1) Son of Sam
2) Matriarch
3) Bind Torture Kill
4) The Killing Joke
5) Insidious
6) Body Snatcher
7) Altar of Purity
8) Primeval

DISCOGRAPHIE

Carnal (2023)

Gutslit - Carnal
(2023) - grindcore brutal death - Label : Independent



« Oh non ! Pas l’Indien ! » (comprenne qui référencera). Ainsi pourrait s’exprimer le péquin moyen tombant contre son gré sur un poste hurlant à s’en faire péter la membrane Carnal de Gutslit. Officiant dans un death brutal n’hésitant pas à lorgner sur le côté grind de la force, cet album ne s’adresse clairement pas au tout venant. Issu d’un groupe ayant fait son trou avec ses deux précédents albums, déjà vieux de plus de six ans, l’heure est plus que venue de s’y frotter et s’y piquer.

Brutal oui, Carnal l’est. Blasté, pas tant que ça étonnamment. Vous êtes quittes pour un furoncle au cul. Car oui, si vous attendiez, voire espériez un déluge constant de blasts, remballez les guenilles. Gutslit n’a qu’un goût modéré pour la chose et c’est probablement là sa plus grande originalité en tant qu’émanation brutale du genre metal. Et par là même sa touche la plus grindesque. Car la brutalité peut surgir de deux conceptions : la vitesse excessive ou l’énergie foudroyante. La négation de la première proposition aiguille indubitablement vers la seconde. Cet album défouraille les sphincters. De tous ses pores perle E=MC² où M serait la Motivation et C la Colère. En colère et motivée, voilà une troupe qui n’en veut. Déroulant son plan de bataille en à peine une demi-heure (durée parfaite si vous voulez mon humble avis), Gutslit impressionne par sa capacité à défoncer les cages à miel. S’abandonnant précautionneusement rarement à la mitraille absolue, les quatre membres parviennent à extirper la substantifique pompe à chaleur de vos organes dès que l’occasion se présente : soit à chaque détournement de riff.
Et ça fait du bien putain ! Pas fin, pas pour tout le monde, pas pour toutes les humeurs, ça tape dans le mille quand on se sent en manque de joules. Que l’envie du défouloir pointe au coin de l’esprit. Par la grâce de la quasi-absence de brutalité brute la bande du sous-continent s’oblige à une grande diversité des riffs et des rythmes. Bien sûr, ça cogne dur à chaque instant et ça reste en tête par la même occasion. Aisément assimilable pour quiconque ayant la fibre brutaliste, la sortie passe en revue les films d’horreur (matez les titres des chansons). Le tout au travers un prisme d’une homogénéité confondante. Aucune chanson faible, toutes autant d’appels au berserk sauvage. Mission remplie eu égard au style pratiqué. Et des accélérations dévastatrices assorties de boum boum de grosse caisse toujours aussi efficaces. Seul le chant finalement vient partiellement gâcher la fête, le temps qu’on se fasse à son timbre un peu particulier (c’est l’affaire d'un ou deux titres), car il arbore une belle richesse de graou.


Excellente surprise que voilà. Point ras-du-front malgré un évident dégueulis de rage, ce Carnal est à faire figurer dans les étals de tous les marchands de gras. Puissamment produit, composé itou et vecteur d’une intelligence inattendue, voilà une putain de belle fête aux tympans.





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