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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 août 2023
Sa note : 14/20

LINE UP

-Derek Gregory Rydquist
(chant)

-Justin McKinney
(chœurs+guitare+programmation)

-Christopher Beattie
(guitare)

-Brandon Giffin
(basse)

TRACKLIST

1) The Axiom of Error
2) Algorythmic Salvation
3) Lexicontagion
4) Synaptic Depravation
5) Deletion Cult
6) Divinertia I
7) Divinertia II
8) Automated Twilight
9) Datalysium

DISCOGRAPHIE

Solipsist (2016)
Datalysium (2023)

The Zenith Passage - Datalysium
(2023) - death metal technique - Label : Metal Blade Records



Entité peu productive issue des États-Unis d’Amérique, The Zenith Passage donne un indice fort quant à son orientation musicale par son simple patronyme. Un « The » suivi de termes plus ou moins abscons, ça pue le mathcore ou le death technique. Et comme votre dévoué ne jure que fort peu par le mathcore, la bifurcation devient évidente.

Fortement épicé des senteurs de comparses techos tels que Spawn of Possession pour les progressions rythmiques et pas mal de riffs, Cynic (quand ils faisaient encore du metal...) avec l’utilisation du vocoder sur "Lexicontagion" couplé à l’appui marqué des tendances jazzy du titre, Obscura pour cette basse a priori fretless (la rondeur !) fortement mise en avant (mazette l’attaque des doigts sur les cordes, on les sentirait presque) ou des codes généraux du death technique (notamment The Faceless, que je ne connais point, manifestement) le plus policé avec ces mitraillettes rythmiques pour les grattes, la volonté de caser un max de riffs et de variations de tempo dans un format fort heureusement restreint (la longueur des titres, bien que crescendo, oscille entre trois et sept minutes), The Zenith Passage a tout du bon élève. En fait, même les titres des… titres (oh oh, merci Didier Roustan) et de l’album cochent les passages obligés de l’exercice de style marqué du refus d’utiliser des termes simples.
Dès lors, Datalysium manque-t-il de personnalité ? Probablement oui. Difficile de vendre une unicité impeccable alors que le listing des caractéristiques s’allonge comme votre bras. Manque-t-il de peps et de conviction ? Constat déjà meilleur. Car nous n’avons pas encore évoqué deux points majeurs : le chant et la batterie. Souvent le death technique pèche au chant, soit piètrement growlé, soit totalement secondaire. Ce n’est point le cas présentement, avec une hargne appréciable. Ce ne sera pas la référence absolue du genre death, cependant il fait parfaitement le job, graillou en diable, au débit impressionnant, syncopé comme ces collègues instrumentaux. Et puis la batterie. Enfin, parler de batterie... Bàr (Boite à rythmes pour les non-initiés). Étonnant. Car on pourrait fort bien la confondre avec un être humain de chair et d’os tant elle est programmée avec goût et réalisme. Point de pattern impossible, ici tout respire le crédible. Peut-être d’autant plus dans un monde où les pires monstres du style repoussent les limites du genre humain (ou s’amalgament de plus en plus intensément au monde de la machine). Crédible et en phase avec les compositions. Bien.
Compositions d’un niveau fort agréable au demeurant. Les chansons déroulent leur fil, cherchant certes à titiller votre encéphale par l’ingurgitation forcée de moult idées à la minute, pourtant elles ont la correction de ne point trop en faire. Comme si l’équilibre entre démonstration et musicalité s’affichait en cœur de cible de The Zenith Passage. Une bien bonne initiative que voilà. Et donc, personnalité ? Un peu finalement. Pour un élève appliqué, le quatuor parvient à sortir du par-cœur pour s’abandonner à l’artistique, peu aidé par une production trop froide et des guitares sèches en diablesses. Constat renforcé par l’utilisation parcimonieuse, toutefois tout à fait judicieuse, de claviers plus éthérés qu’autre chose. Ils enrichissent de leur simplicité l’atmosphère globale de l’album en lui donnant un aspect organique plus qu’à propos. L’enchaînement des deux "Divernitia" démontre toute leur pertinence à ce sujet.


De cette chronique marquée du sceau de la parenthèse interminable, vous devez retenir un album bien évidemment riche, tout autant que marqué des canons du genre. Et, divine surprise, composé avec tact. Le plus important au final. L’on pardonne alors ses manquements pour apprécier une musique adaptée à tous les amateurs de technicité extrême.





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