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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 13 septembre 2023
Sa note : 12/20

LINE UP

-Jens Finger
(chant)

-Markus Bünnemeyer
(guitare+basse)

-Jörg Uken
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Marc Grewe
(chant sur "The Plague")

TRACKLIST

1) Charon's Call
2) Beyond Acheron
3) World Below
4) Damnation
5) Dance of Decay
6) All-Consuming Fire
7) The Plague
8) Carnality Device
9) Asebeia
10) Hades

DISCOGRAPHIE


Temple Of Dread - Beyond Acheron
(2023) - death metal avec des accents thrash et des passages black - Label : Testimony Records



Je n’ai jamais entendu parler de Temple Of Dread et pourtant ils en sont déjà à leur quatrième album. Quatre opus en cinq ans, voilà qui est peu rassurant. Surtout qu’il n’y a qu’un seul guitariste et qu’il s’occupe également de la basse. En tant que bassiste, voilà qui ne me plaît guère. Mais ne jugeons pas trop vite les Allemands et le death metal de ce Beyond Acheron.

Temple Of Dread est le genre de groupe à démarrer sur les chapeaux de roue. Après une introduction posée toute en montée en puissance ("Charon’s Call"), on sent qu’ils ont les doigts qui les démangent : ils partent à fond sur le morceau éponyme. Riffs incisifs, growl écorché façon dégueuloir… Le terrain est connu et efficace. La rythmique tient la route et on se prend à espérer en voyant les Allemands lancés comme un TGV sur les rails en acier du death metal. Le premier écueil arrive avec le solo (ou plutôt les trois solos consécutifs tant ils sont différents). Plus mélodique, il tranche avec les sonorités du groupe. On retrouvera cela partout sur la galette. Temple Of Dread nous propose des leads issus du heavy/thrash davantage que de notre metal de la mort. Ce n’est pas toujours génial, mais cela permet parfois de faire transition. Car, oui, Beyond Acheron a parfois un petit côté progressif.
On remarquera que les morceaux sont relativement longs étant donné leur tempo. Cela laisse le temps de développer des progressions. Il n’est pas rare qu’ils se déploient vers d’autres cieux, ce qui est souvent gage de qualité. Les Allemands sont adeptes des mélanges. Après un death âpre et tranchant, ils nous proposent un solo heavy, avant de balancer une atmosphère black tout en claviers. Hélas, ce n’est pas toujours maîtrisé. Tout donne l’impression d’un patchwork plutôt que d’un melting pot. Cette richesse se retourne contre la formation qui peine à nous faire avaler la pilule. De même, quelques passages lassent. L’instrumental final ("Hades") est poussif et reprend le thème de l’introduction à l’identique… À défaut de morceaux vraiment géniaux, restent quelques passages sympas, mais on se force un peu pour aller au bout. C’est dommage car il y a une science du riff qui dépote. Mieux aurait valu se cantonner à un bon death agressif, c’est certainement là que le groupe performe le plus.


Beyond Acheron tente des choses, mais peine à transformer l’essai. L’apparition de nappes de claviers juste après un death old school fait un peu tiquer, de même que les solos peu intégrés à l’ensemble. Chacun trouvera des passages qui lui plaisent, mais la probabilité que l’album vous emballe est bien moindre…






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