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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 13 décembre 2023
Sa note : 11/20

LINE UP

-Toni "Antony" Parviainen
(chant)

-Juha Takanen
(guitare)

-Jaakko-Ville "J-V" Hintikka
(guitare)

-Otto Närhi
(claviers)

-Ville Koskinen
(basse)

-Konsta Vehkala
(batterie)

TRACKLIST

1) Shape of a Ghost
2) River Runs Red
3) Kiova
4) Interstellar
5) Damage All Done
6) C.O.T.S.
7) Out of the Darkness
8) Viipuri

DISCOGRAPHIE

Spark of Hope (2023)

Psychework - Spark of Hope
(2023) - power metal - Label : Ranka Kustannus



La Finlande, sortie de ses lacs du père Noël et de Beherit, il faut lui accorder qu’elle sait, d’une : fort bien parler finnois, de deux : produire des groupes de speed mélodique (affectueusement surnommé spimélo). Je ne vous ferai pas l’injure d’en citer les représentants les plus connus, mais il se trouve que le cas qui nous intéresse cherche à figurer sur la liste, avec une subtile déviation à la norme : la domination du power. Et là, tout un chacun tremble.

Alors oui Psychework mise moins sur la vitesse et plus sur la lourdeur des riffs, c’est un fait. Pour autant le chant demeure haut perché et n’espérez pas y trouver un quelconque salut si vous y êtes irrémédiablement allergique. Le sextet ne se refuse évidemment pas le roulement de double pédale à l’occasion, mais il n’y a ni exagération, ni usage d’une vitesse abusive. Tout comme les duels guitares/claviers n’existent point. Les non-nouveaux (il s’agit effectivement d’un troisième album et d’une neuvième année d’existence) déroulent donc leur power de bon aloi, piochant à droite à gauche dans les références du genre, et Masterplan et son absence de révolution vient en tête, en se départant de riffs carrés, convenus et exécutés avec la finesse d’un Allemand. Si nous sommes prévenus, l’effet n’est pas dégueulasse bien que cela manque singulièrement de raffinement. Une "Interstellar" arrive même à provoquer le kiff.
En fait c’est systématique d’un album qui avance avec la discrétion d’un pachyderme dans un magasin de porcelaine. Vous savez ce qui va se passer, vous ne pouvez pas réclamer autre chose que ce qui est affiché sur la pancarte. Remisez vos exigences d’originalité ou de subtilités. Subtilisation des sens minimalistes, Spark of Hope marche à grand pas et fort. La batterie cogne fort, la basse aussi. Et le chant dès lors ? Car il s’agit là du nerf de la guerre dans un genre qui le met en avant. Il fait le taff comme qui dirait. Son timbre peut se décrire comme irritant pour une partie de la population mais sans exagération. Il cherche bien sûr à en faire des caisses, sauf que ses limites techniques l’empêchent heureusement de pousser dans les fréquences les plus élevées. Au-delà de ces considérations, on fait face à un chant qui n’obère par la musique, ce qui en soi est déjà un bon point. Mais vous ne viendrez pas à Psycheworks uniquement pour sa performance, soyons clairs.


Du power de bons soldats si vous voulez tout savoir (ah voilà, vous savez tout). L’offre est claire, et la réalisation l’est tout autant. Composé avec savoir-faire et sans génie ni don particulier, on plongera dans Spark of Hope avec la conviction qu’on n’aura pas de révélation.





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