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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 18 décembre 2023
Sa note : 17/20

LINE UP

-Emanuele Prandoni
(chant)

-Alessandra Santovito
(chant)

-Vittorio Sabelli
(chœurs+guitare+clarinette+clarinette basse+organetto+basse)

-Diego "Aeternus" Tasciotti
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Sparda
(chœurs)

-Angel Malak
(chœurs)

-Alessandro Sforza
(chœurs)

-Gianluigi Dezzi
(chœurs)

-Marco Liazza
(chœurs)

-Victoria Nagni
(violon)

-Geofroy Dell'Aria
(zampogna)

-Mattia Milizia
(euphonium+trombone)

-Graziano Brufani
(contrebasse)

-Marco Molino
(percussions)

TRACKLIST

1) La scasata
2) Transumante
3) Preghiera pagana (dell'abbandono)
4) Il gran tratturo magno
5) Cantico tra cielo e mar
6) I regi tratturi
7) Preghiera pagana (del ritorno)

DISCOGRAPHIE

Transumanza (2023)

Dawn of a Dark Age - Transumanza



Quand vous venez de finir La chasse au mouton sauvage de Saint Murakami, et que vous vous rendez compte que le nouvel album à chroniquer parle de transhumance, vous vous dites que le Grand Créateur de tout ce bordel vient de vous envoyer un MP.  « Winter ! Reviens à tes moutons ! » Vous pensez bien que je ne me suis pas fait prier pour obéir. Si la lecture du premier roman de Murakami fut, comme toujours, un régal, une pointe d’appréhension serrait ma petite gorge au moment de découvrir Transumanza.

Le motif de cette crainte ? Le format, différent des deux précédents chefs-d’œuvre pondus par Vittorio. La tavola osca et Le forche caudine étaient composés de deux longs titres. Avec cette Transhumance nous retombons dans un format plus classique. Sept titres de longueur normale pour le genre pratiqué : et si Dawn of a Dark Age était rentré dans le rang ? Si le lutin facétieux accompagnant Vittorio dans son processus créatif depuis 2020 s’était fait la malle ? Je n'ai pas souffert longtemps, la première écoute de ce nouveau foisonnement me rassure immédiatement ! Alléluia, Transumanza est du niveau de ses prédécesseurs ! Sonnez hautbois, résonnez musettes… et clarinette, violon, contrebasse ! La mythique clarinette de l’artiste formerly known as Eurynomos est accompagnée de bon nombre d’instruments non standard dans cette nouvelle pièce de black metal progressif dingo mais pas trop. Outre le découpage de l'album évoqué ci-dessus, une belle nouveauté est à signaler, l’apparition au micro d’Alessandra Santovito, qui, elle aussi, chante dans la langue de Paolo Madini et Francesco Toldo.
Son timbre clair me rappelle Camerata Medialonense et contribue à éloigner un peu plus Dawn of a Dark Age des sentiers battus. Cela peut être dangereux quand on mène des moutons au pâturage, mais l’équipe italienne ne se perd pas en chemin. L’éclectisme et la dinguerie de l’ensemble restent, une fois de plus, très structurés. Vittorio sait canaliser sa créativité et nous offre des titres où les passages black trépidants côtoient les moments plus apaisés et les riffs classiques se mélangent avec les envolées des instruments classiques. Il n’y a rien à jeter dans ces quarante minutes de metal prog alambiqué mais absolument lisible et, une fois passée l’habituelle mise en situation historique de l’introduction, l’on se régalera des variations de "Transumante", du débit incroyable d’Emanuele sur "Il gran tratturo magno", de la belle petite pièce que constitue "Cantico tra cielo a mar" ou du côté épique de l’excellent "I regi tratturi". La fête se finit sur une mélodie de manège triste et un dernier élément wtf : on a l’impression que ceux qui ont enregistré l’album ont oublié de couper le micro. On entend ainsi un homme raconter sa vie... Si je parlais italien, peut-être que l’intérêt de la manipulation me sauterait aux oreilles. Comme ce n’est pas le cas, je me contente d’y voir une ultime facétie…


Transumanza est un nouveau moment fort de « Monsieur black-prog à clarinette ». Dawn of a Dark Age et son bordel très organisé revient, plus foisonnant que jamais et nous raconte une nouvelle histoire, celle d'un mouton qui s’introduit dans votre tête et y grandit… ah non, ça c’est La chasse au mouton sauvage… désolé, je perds les pédales. C’est que le projet italien donne une nouvelle fois le tournis... Je ne saurais que trop conseiller aux amateurs de sensations fortes de venir s’y frotter. Un vrai régal !





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