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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 20 décembre 2023
Sa note : 12/20

LINE UP

-Mitchi Dimitriadis
(chant)

-Jeffery "Jeff" Calder
(guitare)

-Adam Semler
(basse+chant)

-Neil Grandy
(batterie)

TRACKLIST

1) Awaken the Ancients
2) Pain Leads to Nothingness
3) To Depths Unknown
4) Obsolarium
5) Ushered by Charon
6) Planes Divide
7) Absentia
8) Departing Acheron

DISCOGRAPHIE


Hatred Reigns - Awaken the Ancients
(2023) - brutal death technique - Label : Independent



Des Canadiens qui ont une histoire à raconter. Voici comment résumer la dernière livraison en date de Hatred Reigns. Car derrière Awaken the Ancients se cache un concept d’un gusse qui fait appel aux Anciens pour se libérer du joug de forces oppressives. Cela l’amènera à croiser la route de Charon, traverser le Styx, combattre des démons et finalement se faire attirer vers Necropia où le Jugement Dernier attend. Tout un programme non ?

Et ma foi fort inattendu d’un groupe de brutal death, certes technique. Le genre est plus connu pour sa propension à deviser gore, guerre, violence et tutti quanti. Cela fait-il poser un œil nouveau sur la musique proposée par ailleurs ? Pour ma part non. Car il est fort peu probable que vous compreniez les paroles, éructées qu’elles sont par un chant à la croisée d’un Glen Benton et d’un chanteur de slam. Ça tabasse les cages à miel, mais niveau intelligibilité, on repassera. Et fatiguant à la longue. Car bien qu’il y ait des variations induites par l’intervention d’un chant plus criard avec copain bassiste, la grande majorité de ses éructations se trouvent frappées d'une certaine platitude. Vous ne viendrez pas à cet album pour sa personnalité cantique intrigante. Et pour revenir au concept, sachez qu’il se manifeste pleinement une fois. Oui, une. Sur la conclusion de "Obsolarium" pour une rythmique tribale improbable de musique de film à la Indiana Jones dans la jungle.
Sur les compositions, l’on se retrouve avec du Suffocation ou Cryptopsy de bon aloi (ce n’est pas moi qui le dis mais eux-mêmes, sauf pour la partie sur l’aloi). Alors sans toucher à leur niveau d’excellence. Et sans avoir la poisse palpable tout autant que la finesse masquée des Américains ou l’aisance technique à pleurer des Canadiens. Par contre, des Canadiens ils ont hérité cette désagréable tendance à mal faire sonner ses instruments. Ici la batterie semble avoir une volonté farouche de sonner synthétique, ce qui s’entend particulièrement lors des roulements de double grosse caisse. Inadéquat, inopportun. La caisse claire n’est guère mieux lotie pour un ensemble percussif dont il faudra admettre l’enveloppe sonore approximative, ou partir. Le reste de la production se tient mieux, même s’il eut été toujours bienvenu plus de puissance ou une plus grande définition étant donné la richesse en terme de notes. Et mention à la basse, que nous entendons clairement sur ses apartés dans "Planes Divide" ou "Absentia", aux abonnées absentes dès l’entrée en scène massive des guitares. Elle avait l’air pas mal, dommage.


Album qui se tire une balle dans le pied par sa production mal maîtrisée et la partie chant en-deçà des espérances. Car cela fait sortir d’une globalité qui si elle manque de véritable originalité, parvient à dégager force et concept. Le niveau instrumental est bien là qui plus est. Une bonne moyenne, guère plus.

P.S. : pour l’anecdote, deux chansons étaient déjà présentes sur leur EP inaugural, "Pain Leads to Nothingness" et "Planes Divide". Étonnamment, elles étaient alors plus longues.





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