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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 décembre 2023
Sa note : 13/20

LINE UP

-Tapsa "Corvus" Kuusela
(chant+guitare)

-Henry "Insanis Xul" Alén
(guitare)

-Incisura
(basse)

-Mika "Kryth" Nieminen
(batterie)

TRACKLIST

1) Lankeemus
2) Musta obsidiaani
3) Marraskehrä
4) Autuas kärsimys

DISCOGRAPHIE


Korgonthurus - Jumalhaaska
(2023) - black metal - Label : Woodcut Records



À l’époque de la sortie du précédent méfait de Korgonthurus, j’avais écrit « Le son de l’al└bum est presque un copier-coller [...] du double de Horna dont je n’ai absolument pas envie de réécrire le titre, le fait que le chanteur soit commun aux deux sorties doit également jouer ». C’est toujours extrêmement vrai. Visionnaire est votre chroniqueur préféré.

Fort heureusement, bien qu’il pratique un black mélodique typiquement finlandais, ce nouvel opus de Korgonthurus se démarque (enfin, façon) par un son moins grésillant. Pas que la production soit devenue un modèle de propreté, mais le grain des guitares semble légèrement aplani, les stridences tamisées. Point de trop. Sans sombrer dans un poli trop policé. On parle black metal, merde. Donc ça blaste, ça agresse, ça défrise les poils et vous finit dans le bain glacé. Vous devenez donc bleu. Et c’est bien là le but ultime de ce genre non ? À quoi cela sert-il d’écouter du black metal pour être bien au chaud tout confort inclus ? À rien bien sûr mon capitaine. De toute façon, sans cette mise au frigo vous n’apprécierez pas Jumalhaaska (merci au passage pour le raccourcissement des titres). Concomitamment, vous n’en auriez jamais rien écouté. Bref encore une affaire de spécialiste vous direz-vous. Bingo. Et les spécialistes seront contents si vous voulez mon avis (raison de votre ci-lecture), au début (on verra plus loin).
Le groupe déroule son plan sans opposition, les riffs à rallonge s’étendent dans le temps pour notre plus grand plaisir et tissent une ambiance de forêt décharnée, criant famine dans cette morne plaine frigorifiée par la morsure de l’hiver profond. Et si vous pensez ceci, c’est bien que Korgonthurus a atteint son objectif. Toutefois vous pouvez espérer quelques éclats de lumière. De menus réchauffements bienvenus tels l’arpège langoureux de "Musta obsidiaani". Pas la meilleure application mais ça fait le job, et possède le mérite d’aérer l’ensemble. Quoique rien n’indique qu’il y eut besoin à aération si ce n’est contenter les faibles. Et vous n’êtes pas faibles voyons ! Sauf que pour notre malheur, la tendance à l’ambiance mélancolique augmente l’album avançant, représentant une bien inopportune manière de se dire au revoir. Qui traîne très sérieusement avec la longueur imposante des titres malheureusement...


En opposition à la longueur de ses titres (onze minutes au mini du minimum), la délibération est rapide. Affaire de gens qui savent, Jumalhaaska sera jubilatoire pour ceux-ci sur la moitié de l'album. Pour l'autre moitié, la réserve domine. La déflagration est d’autant plus efficace quand les chevaux sont totalement lâchés. Les autres… mais qui se soucie de vous ?





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