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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 14 août 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Guðmundur Magni Ásgeirsson
(chant)

-Hörður "Hudson" Halldórsson
(guitare+programmation)

Ont participé à l'enregistrement :

-Audrey Freyja Clarke
(chant sur 5+chœurs sur 4)

-Hlynur Örn Zophaníasson
(chant sur 6)

-Hörður Bragason
(orgue sur 5)

-Stefán Gunnarsson
(basse)

-Haukur Pálmason
(percussions sur 1)

-Valur Freyr Halldórsson
(percussions sur 1)

-Valgarður Óli Ómarsson
(percussions sur 1)

TRACKLIST

1) Drowned  
2) Beneath the Scarlet Sky 
3) Rage
4) There May Be Dragons 
5) The Path  
6) In the Valley of the Sons of Hinnom  
7) The March of the Tyrants  
8) Reckoning 
9) Chorus

DISCOGRAPHIE

Gehenna (2024)

(2024) - heavy metal death metal power metal ça dépend des morceaux - Label : Sliptrick Records



Je ne sais pas quoi penser de ce premier album de Punks Of The Empire. Étiqueté groove metal et thrash metal, cela me laisse dubitatif. Et comme je ne voudrais pas être seul face à mon désarroi, je le partage avec vous. Sachez quand même que le chanteur a participé à un télé crochet destiné à trouver le nouveau chanteur de Mötley Crüe en 2006… Il a terminé quatrième et il est le plus grand atout des Islandais.

Tout commence par le nom. Punks Of The Empire. Le groupe n’a, en effet, pas grand-chose à voir avec le punk. En tout cas, les trois-quarts du temps. Le premier morceau, "Drowned", ressemble à du goth rock, avec une belle voix grave, une ambiance posée et un rythme lent. C’est un peu long, ça ressemble à une introduction, mais cela dure quand même cinq minutes. Ensuite, on rentre (enfin ?) dans l’action. C’est parti pour du death/thrash assez sympa avec "Beneath The Scarlet Sky". Le solo à trois guitares se révèle très réussi et le chant à la hauteur. On se dit que l’on est lancé, mais le morceau suivant est une sorte de heavy/thrash rock’n’roll en voix claire éraillée, avec refrain mélodique (un peu forcé). Derrière, "There May Be Dragons" ressemble davantage à du melodeath avant son final épique plein de chœurs. Ça surprend. Ce serait ça le style du groupe ? Peut-être pas. "The Path" est un duo à deux voix (masculine et féminine) que l’on verrait bien dans un opéra metal. On en perd son latin. Et ces incartades, que l’on pourrait prendre pour des interludes, sont bien de véritables morceaux et durent autant que les autres.
On pourrait continuer ainsi jusqu’à la fin. On a droit à un retour du death/thrash bourrin ("In the Valley Of The Sons Of Hinnom") alors que "The Marsh Of Tyrants" fonctionne sur un rythme lent, porté par un chant plein d’emphase. Ensuite c'est même au tour du doom ("Reckoning") ! J’arrête avant que mon cerveau ne disjoncte. La raison de cette variété est sans doute l’idée derrière de faire un concept album. À moins que ce soit le chanteur qui veuille puiser dans tous les registres dont il est capable. Hélas, sa façon d’interpréter n’est pas toujours en raccord avec le reste du groupe (ou avec ce que l’auditeur aimerait entendre). Gehenna ressemble trop à une compilation, ça manque de liant et, ironiquement, de personnalité. La musique est pourtant tout à fait correcte avec quelques passages vraiment réussis, mais il est difficile pour une personne lambda d'accrocher à tout. Dommage aussi que le son ne soit pas toujours à la hauteur (ça sature beaucoup dans les guitares). C’est un premier album, on donnera leur chance aux gars, mais il va falloir qu’ils se trouvent une ligne directrice.


Si vous êtes friands d’expériences musicales, que dis-je, de voyages musicaux, Gehenna est une possibilité à envisager. Peu clairs dans leur proposition, les Islandais ne manquent pas de qualités malgré tout, ce qui rend difficile de savoir si leur album nous tape sur les nerfs ou nous séduit. Au moment d’écrire ces lignes, je lâche l’affaire. Mais je garde en tête ces punks de l’empire afin de les suivre plus tard et voir si les qualités entrevues ont su, avec le temps, fusionner en un ensemble cohérent.





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