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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 30 septembre 2024
Sa note : 10/20

LINE UP

-Damiano Borgi
(chant)

-Andrea Neri
(guitare)

-Emiliano Tessitore
(guitare)

-Marco Polizzi
(basse)

-Daniele Michelacci
(batterie)

TRACKLIST

1) Welcome on Stage
2) Digital God
3) I Won’t Give Up
4) Free Your Mind
5) Save Me
6) Money for Dreams
7) Sick of War
8) My Inner Prison
9) Filling that Grave

DISCOGRAPHIE

Digital God (2024)

Stage of Reality - Digital God



Ok, y a un concept, suite directe d’un album précédent, le premier en l’occurrence. Sachant que l’album nous préoccupant ici est Numéro Trois. Ok ça évoque Pasolini, ouais pourquoi pas, c’est intelligent et pour des Italiens, pas déconnant. Ok, ça fait du prog/power avec des éléments futuristes, va falloir voir ce que ça donne tout ce mélange car comme d’habitude, ils nous font croire à la huitième merveille du monde.

Le problème d’écouter à tort et à travers les promos qui débarquent sur notre site, c’est de se lancer à l’aventure pour des raisons qu’on ne comprend pas toujours. Là, c’est probablement la curiosité mêlée à l’envie de donner sa chance à un groupe fort loin des radars et l’étiquette prog qui faisait défaut à mes emplettes récemment. Ok, la curiosité c’est bien pour un chroniqueur, sauf quand on tombe sur des Digital God. Ne vous méprenez pas, loin de moi l’idée de dénigrer gratuitement, mais voici un exemple parfait de l’album bien fait avec des moyens pas dégueu, façonné avec envie et passion et… totalement plombé par des idées ultra bateau. Car Digital God ne sort pas du tout, mais alors du tout, des clous. Tout est tellement téléphoné que c’en est presque navrant. De plus, si la performance instrumentale est correcte, tout est tellement scolaire ou académique, faites votre choix, qu’on s’ennuie ferme.
Le pire là-dedans c’est que les claviers piou-piou de l’espace sont marrants, ils font d’ailleurs penser à la période récente de Stratovarius, bonne référence. Le son est à l’avenant bien que manquant singulièrement de personnalité (refrain connu). Puis le chant… le monsieur Borgi il est bien gentil, il donne tout ce qu’il a. Il essaie de monter dans les aigus, il fait tout pour bien chanter, chapeau champion, mais c’est plat comme le cul d’une asiatique. Et que dire des soli ? Dring, dring, oui ok, vous avez compris la référence. Tout l’album se révèle du même alliage fait de gentillesse et d’ingéniosité. Car c’est probablement ça qui suinte le plus de l’attelage et d’où découle tous les sentiments évoqués. C’est d’autant plus dommage que Stage of Reality pue l’honnêteté, voire l’innocence. On aimerait les trouver super bons, ils le méritent, loin de falsifier leurs goûts afin de sortir des compositions pour le plus grand nombre. Mais… voilà, ça manque singulièrement de hargne, d’accroche et de singularité.


L’album gentil d’un groupe sympa. Si vraiment vous voulez être cools avec eux et les soutenir financièrement, ouais, allez donc sur leur bandcamp. Mais je doute que cet album soulève un quelconque enthousiasme, même chez le fan de prog/power.





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