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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 29 octobre 2024
Sa note : 18/20

LINE UP

-Benny Ubachs
(chant)

-Jeroen Broos
(guitare)

-Timi Devos
(guitare)

-Daan Vangoidsenhoven
(basse)

-Joren Baert
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Davy "Daffie" Rodiers
(claviers)

TRACKLIST

1) Nothingness
2) Abomination
3) The Chainsaw Killer
4) Alien Abduction
5) Omens of Evil
6) A World Engulfed In Flames

DISCOGRAPHIE

Abomination (2024)

Slaughter The Giant - Abomination
(2024) - death metal black metal mélodique - Label : At Dawn Records



Parfois, on tombe sur une pépite par hasard. J’espère que cette chronique déclenchera une véritable ruée vers l’or que nous propose Slaughter The Giant. Pour leur deuxième album, les Belges nous proposent une musique déjà aboutie et sans temps mort. Et même si Abomination ne dure qu’une petite demi-heure pour six morceaux, il risque de tourner beaucoup chez vous tant la qualité est au rendez-vous. Sortie pour la Toussaint, bien évidemment, à la vue des thèmes proposés...

Côté musique, le quintet officie dans un black death mélodique. Pourtant, cela ne sonne pas comme un simple clone de Dissection. Ce qui ressort en premier est l’intensité de l’ensemble. Ça tabasse fort et dur ! Outre les riffs qui peuvent se révéler sacrément tranchants, ce sont les moments de fureur qui nous prennent à la gorge ("The Chainsaw Killer", "Abomination", "Alien Abduction"). Les explosions en blast beat sont toujours parfaitement amenées. Jamais trop longues, elles ne font partie que des histoires (horrifiques) que nous racontent les gars de Slaughter The Giant. Car s’il y a un côté « gros riffs pour guitares velues », les atmosphères sont soignées, que ce soit dans les introductions de morceaux ("Alien Abduction", "A World Engulfed In Flames") ou certains breaks ("Nothingness", "The Chainsaw Killer"). Sous un vernis d’efficacité rentre-dedans, Abomination se révèle complexe, un peu à la manière d’un The Gallery de Dark Tranquillity (toutes proportions gardées bien entendu).
Ce sont de sacrés bons musiciens que l’on a là. Aucun n’en fait des tonnes, chacun prend sa part quand c’est nécessaire. En cela, le travail du batteur est remarquable. Aucun morceau ne tiendrait sans lui. Ses blast beats sont ravageurs (et ne semblent pas triggés…). Le groupe évite un son clinique et propose une alternative à la fois percutante et sale, très organique. C’est un vrai plus, car ça ne gêne jamais le plaisir. Les guitares prennent leur place quand c’est nécessaire, de même que les claviers. Ceux-ci ne sont pas systématiques, mais toujours remarqués. On regrettera que les samples orchestraux sonnent aussi cheap. C’est dommage car leur utilisation minutieuse apporte une dimension supplémentaire. C'est le seul défaut d’un album remarquable.

Ils sortent de nulle part avec ce qui est un des meilleurs albums de l’année. Viscéral et percutant, technique et mélodique, maîtrisé de bout en bout, c’est une véritable claque. Une pure tuerie sans temps mort qui ne cesse de nous surprendre au fur et à mesure des écoutes. Bon sang, jetez-vous dessus sans attendre !



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