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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 27 novembre 2024
Sa note : 10/20

LINE UP

-Brooke Johnson
(chant+guitare+basse)

-Michael Blenkarn
(guitare+claviers+programmation)

TRACKLIST

1) Corrupted Pulse
2) Metempsychosis
3) The Undercity Await
4) Chant of the Worshipful Prey
5) Sewer of Lethe
6) The Truth Is There to Tear Apart
7) Unimaginable Depths
8) Private Acts of Abnegation
9) Flesh Underfoot
10) I Am Odium

DISCOGRAPHIE

Apertures (2024)

An Axis of Perdition - Apertures



« Axis of Perdition changed name in 2004 to The Axis of Perdition. Changed name in 2013 to An Axis of Perdition. Heavily influenced by the Silent Hill horror game series. » Et si vous voulez savoir pourquoi « The » puis « An », alors « The » c’était pour montrer qu’ils étaient une entité bien spécifique, distincte (de quoi ??), et « An », ben… bon il n'y a pas des explications pour tout ! En tout cas, ils font du black indus ça pour sûr.

Et du black lent pour tout dire. Car ça ressemble à une sorte de Aborym, mais en lent. Ou du Inferno, mais pareil, en lent. Sans jamais aucune accélération, ou plutôt un manque de dynamique patent dans les compositions. Les blasts existent bien, sauf que tout est joué (ou enregistré) sur une énergie étale et plutôt voilée. Comme si la torpeur embrassait le monde de An Axis of Perdition. "Metempsychosis" (bonjour Shaka de la Vierge) permet d’aborder des accélérations salutaires, pour autant elle demeure drapée de ce voile mélancolique qui radoucit toute la musique. Pour vous faire une confession jusqu’au-boutiste, ayant l’habitude d’écouter les promos dans les transports pour m’en imprégner, je me suis à chaque fois rendu compte que rien n’avait imprimé dans le cerveau après chacune des écoutes effectuées…
Le pire, c’est que la musique n’est pas nulle ni chiante. Elle est simplement plate. Plate dans son exécution et plate dans sa production. Ça manque singulièrement d’aspérités auxquelles s’accrocher. L’orientation indus ne justifie ni n’explique cet état de fait. Il pourrait y avoir de vigoureuses montées en pression, des coups de kicks puissants pour tonner dans votre tête. Mais non, l’ensemble des sons en provenance de cette galette semble égalisé sur un même niveau sonore qui au final plonge l’auditeur dans la torpeur. Qu’importe les riffs, les plages ambiantes ou les blasts, tout se confond. Et c’est le plus gros souci de cette sortie. On n’arrive à rien en dégager tant tous les tons s’identifient. Du dynamisme que diable ! Variation des coups, modulations des rythmes, du chant, des sons. Plus haut, plus bas, il faut que ça vive, merde.


Sortie paradoxale me concernant. Difficile de reprocher des déficiences choquantes car ça joue correctement et les riffs se perlent d’accords multiples tout autant que d’une savante science de la rythmique. Pour autant, je n’ai jamais pu totalement rentrer dans cette livraison mélancolique, suave et malheureusement bien trop plate à mes oreilles.





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