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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 29 novembre 2024
Sa note : 17/20

LINE UP

-Lucie Slv
(chant)

-Elliot Pauvarel
(guitare)

-David Gicquel
(basse)

-Basta Nodrea
(batterie)

TRACKLIST

1) Stellar Bones 
2) Terminal Trinity
3) Wounds Aesthetics
4) Verminary
5) Retinal Detachement
6) Nebulae
7) Pharmakos

DISCOGRAPHIE

Pale Sulphur (2024)

Seeds of Loss - Pale Sulphur
(2024) - death metal black metal mélodique - Label : Autoproduction



Quand on m’a conseillé cet album de Seeds Of Loss en déclarant que c’était une tuerie et qu’il était incompréhensible qu’il ne soit pas connu, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Et me voilà aujourd’hui prêt à essayer de faire connaître à mon tour davantage ce premier opus, d’un groupe français qui plus est ! Car c’est un sacré boulot qu’ont abattu les musicos pour ce Pale Sulphur et ils méritent bien davantage de visibilité et d’écoutes qu’ils n'en ont aujourd’hui.

Au premier abord, Seeds Of Loss est un énième groupe de black/death mélodique comme on peut en trouver des pelletées. Un premier album auto-produit. On est en terrain connu. La chronique ici présente a pour but de vous faire écouter cette pépite qui, sous des abords classiques s'avère plus intéressante qu’elle n’y paraît. Le premier morceau, "Stellar Bones", comporte à lui seul tout ce qui fait la force de ce Pale Sulphur. Après une intro tout en basse (synthé ?) très réussie, on est jeté dans la fosse. Non, pas du blast beat effréné, des arpèges saturés. C’est clairement la marque du groupe, l’articulation des morceaux se faisant autour. Leurs dissonances participent au sentiment d’urgence et aux ambiances malsaines. Car les musiciens ne choisissent pas entre atmosphère et agressivité. Tout se mêle harmonieusement. On se retrouve ainsi avec certains passages très death mélo et d’autres de pur black atmo. Pourtant, tout fonctionne grâce à des enchaînements d’une grande fluidité. C’est ici que Seeds Of Loss tire la source de son talent. Si chaque partie écoutée séparément ne sonne jamais complètement incroyable ou follement original (et encore…), la progression de l’ensemble rend accro.
Pour le premier album d'un petit groupe comme ça, on pourrait craindre une forme d’amateurisme. Que nenni ! Le son est parfait. Pas trop dégueu, pas trop propre. Il balance toute l’énergie dont on a besoin. Les guitares ne crachent pas trop, rendant les arpèges toujours très lisibles. Le mix rend honneur à tous les instruments. Notons que le chant, féminin, est de qualité. Il faut enfin féliciter la section rythmique qui accompagne l’ensemble avec brio. Chaque plan est utile, les variations sont nombreuses et maîtrisées. Les chansons sont à la fois d’une lecture limpide et complexe. On ne parlera pas de musique progressive, mais, en soi, les morceaux avancent sur un chemin sans jamais donner l’impression de se retourner pour regarder en arrière. Cela participe au sentiment d’urgence de l’album. On a l’impression d’être sans cesse sur la brèche. C’est rapide, sans jamais aller à deux-cents à l’heure ou surexploiter les blast beats. On regrettera seulement que certains arpèges se ressemblent un peu et que la durée de ce Pale Sulphur soit un peu courte. Mais pour un premier effort, quelle claque !


Pour un groupe si jeune, la cohésion d’ensemble est remarquable. Seeds Of Loss accouche d’un album maîtrisé du début à la fin, avec une petite personnalité qui pointe le bout de son nez. C’est le genre de skeud que l’on écoute de plus en plus, qui devient addictif alors qu’au départ, on se disait juste « ouais, bon, du black/death mélo quoi… ». À écouter d’urgence. Ce groupe gagne à être connu.





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