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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 05 décembre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Mark "Unukalhai" Zanon
(chant)

-Francesco "Blight" Castricini
(guitare+programmation)

-Drunken Bible
(basse)

TRACKLIST

1) The Dusk
2) Wailing of Archaic Forest
3) Years Consumed in Exile
4) A Pact Signed by Poison
5) Elegy of Phantom Pain
6) The Dawn

DISCOGRAPHIE


Apostate - Elegy of Phantom Pain
(2024) - black metal Dungeon synth - Label : Independent



Un album qui débute par "The Dusk" et se termine par "The Dawn" génère fatalement des commentaires pertinents et indigents. Bon, on imagine le concept album sur le temps qui passe toussa. Ouais, l’intelligence c’est important v’voyez. Surtout si on fait du dungeon synth et du black metal.

Aïe, j’ai perdu la moitié de la classe, merde. Alors autant perdre l’autre moitié en évoquant le discours promo : « Elegy of Phantom Pain is a concept album based on an ancient legend from central Italy, it is a journey into the night between mysticism and blasphemy in the best traditions of atmospheric black metal and dungeon synth ». Voilà, maintenant que nous sommes entre connaisseurs et gens de bonne famille, déblatérons. Pour commencer, Apostate évite la faute de goût d’avoir une vraie batterie. Bon point. Sauf que la boîte à rythme sonne un peu trop comme une vraie batterie. Mauvais point. Summoning porte un regard inquisiteur : amis italiens, il faut savoir bien faire les choses !
Fort heureusement, les rythmiques martiales couplées à des guitares au grain dégueulasse (mais aux riffs simplistes vraiment délectables) assimilable à celui des maîtres rassurent quant à la bonne volonté de nos apprentis érudits. Puis les passages à la guitare folk comme pour réveiller les contes du Moyen-Âge dont il est tant question, je dis oui encore. Et ces claviers. Bien sûr des claviers que diable ! Dungeon ou non ? Oui. Il fallait entendre toute l’intro (et la conclusion) pour voir ses maigres doutes se dissiper. Mais ils le sont aussi par leurs interventions toute empreintes de sonorités d’antan, de l’antan datant de plusieurs siècles.
Alors on se félicite d’avoir jeté son (super) dévolu [ndTheDecline01 : comprenne qui pourra] sur une sortie que personne dans la clique des chroniqueurs n’aurait osé approcher (à part l'ineffable Winter bien sûr), à juste raison. On parle bien de musique de niche là. Il faut supporter les immenses barrières à l’entrée que représentent le son dégueulasse, la boîte à rythmes et les claviers douteux. Ajoutez à cela le chant. En effet, que serait du bon black dungeon synth sans un chant bien raclé mais en même temps déclamatoire ? Rien, nous sommes d’accord. Alors si pour vous, tout ce qui est listé ci-dessus est une qualité, allez-y les yeux fermés, vous ne serez pas déçus.


Déception ? Quel mot étrange. Ceux qui fuient le dungeon synth comme la peste ne seront pas déçus puisque ce ne sera que confirmation qu’ils détestent. Et ceux qui aiment, hé bien… ils ne seront pas déçus, bien que l’aspect dungeon synth soit en retrait par rapport à l’aspect black. Même si ne nous voilons pas la face, les rythmiques blafardes n’ont rien à voir avec Satan.





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