19900

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 26 juin 2025
Sa note : 11/20

LINE UP

-Mikael L.
(chant+orchestration)

-J. Gulick
(guitare+orchestration)

-Dave G
(basse+orchestration)

-Sean M
(batterie)

TRACKLIST

1) And Then We Are Gone
2) As My Heart Turns to Ash
3) Exeunt Omnes
4) Haunted
5) Herezjarcha
6) I Am
7) Immutable
8) The Accuser

DISCOGRAPHIE

Herezjarcha (2025)

Profane Elegy - Herezjarcha
(2025) - black metal thrash metal post - Label : Independent



Gloutonnerie, gourmandise, goinfrerie, autant de façons de désigner l’un des sept péchés capitaux qui guette le chroniqueur peu avare de ses efforts pour vous proposer la couverture (impossible) la plus complète du metal contemporain. Ces vains efforts se traduisent parfois dans la prise de promo sur la simple base d’une information : le genre musical pratiqué. Black metal me concernant.

Il est vrai que Profane Elegy évolue dans l’art du noir. Pourtant se borner à une définition aussi directe n’a pas tellement de sens si on n’y attache pas quelques qualificatifs. Du genre moderne ou post, mais pas à la Deafheaven. Ici les blasts sont bien moins présents, les mélodies plus froides et l’influence purement post limitée au chant clair éthéré lâché en pâture régulièrement à la vindicte des auditeurs. J’ai utilisé à dessein l’adjectif moderne également pour ces stries acoustiques qui parsèment les compositions. Plus que de simples aérations devenues des lieux relativement communs en 2025 dans le monde du metal extrême, elles participent grandement avec ce chant clair à l’émancipation de Profane Elegy à son genre d’attache principal. Quant au chant écorché, flouté d’une saturation discrète, il s’invite à la table du black metal sans hésitation, sans convaincre malheureusement. Pour autant l’affaire n’est pas pliée lorsqu’on aborde les riffs. Rares sont-ils à clairement se situer. Oscillant au gré des inspirations de ses producteurs, ils possèdent une vraie vibe contemporaine, capables de balancer du brûlot thrash ou de l’avant-garde black.
Vous vous dites alors à raison que Herezjarcha est un album brillant de diversité. Oui et non. Oui si l’on s’en tient comptablement au nombre des genres effeuillés durant les trente-huit minute que dure le voyage. Non sur la base des ambiances créées et émotions procurées. Car l’abandon et la nostalgie grise percent très majoritairement de tout le gloubi-glouba que nous avons traversé. Et porté par une production très "indépendante" (comprendre correcte mais en manque d’épaisseur), Herezjarcha se tient le cul entre deux chaises finalement, ne sachant jamais vraiment où nous emporter. Mettons cela sur le compte de la jeunesse du groupe, sa fougue aussi, qui emporté dans son élan cherche à proposer le plus de rythmes possibles au détriment de la cohérence d’ensemble et de l’attachement au détail. C’est d’autant plus indispensable dans une musique qui mise autant sur l’ambiance, à moins que le but soit en fait la confection de riffs percutants, auquel cas il faudra mettre les bouchées doubles pour les rendre aussi vindicatifs que possible.


Dans l’état actuel des choses, Profane Elegy ne convainc pas tout en laissant ouverte la porte des promesses. Pas assez black pour certains, pas assez moderne pour d’autres, il leur faudra trouver le juste équilibre entre ces deux propositions parfois trop instables.





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