19906

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juillet 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-Sergio Soto
(chant+guitare)

-Bryant Quinones
(guitare)

-Joshua Alvarez
(basse)

-Rod Quinones
(batterie)

TRACKLIST

1) Starstorm
2) Beneath the of Titan
3) Depravity Beheld
4) I A.M.
5) Heavens Sunder
6) Final Hours
7) Union of the Swarm
8) Nocturnal Eon
9) A Ghost Abandoned

DISCOGRAPHIE

Prime (2025)

Imperialist - Prime



Imperialist, c’est l’histoire d’un groupe américain qui fait de la musique d’européen. Car dans ce black mélodique teinté de thrash et de death, difficile d’entrevoir l’enracinement californien de la bande. C’est aussi l’occasion de saluer un label, Transcending Obscurity Records, qui abreuve depuis désormais quelques mois les Eternels en sorties souvent appréciées. Bis repetita ?

Sur l’histoire du genre abordé, il faut savoir une chose : Imperialist aime tricoter ses guitares tout autant que le riff syncopé lui plaît. Ajoutant à l’affaire les mélodies précitées et vous tombez dans deux prés carrés qui vont s’entrecouper : Dark Tranquillity et surtout Necrophobic. Sans posséder le talent absolu des Suédois pour la mélodie agressive accrocheuse qui tue, les Californiens se débrouillent pas mal à leur niveau. Et de Necrophobic ils prennent cette compulsion palpable à chaque instant de pondre des notes, créer des riffs à la chaîne. Le travail des guitares, toutes les deux en lead, est remarquable, il faut le reconnaître. Clairement les maîtresses du bateau, elles seront celles par lesquelles les louanges arriveront. Ou le trop plein. Choisissez votre camp, mais il est quand même fort à parier que l’appréciation l’emporte. Car sur Prime, le groupe fait bien les choses. Ne se contentant pas seulement d’empiler les circonvolutions musicales et un chant inspiré de Chuck sur The Sound of Perseverance, il fait preuve d’une belle propension à créer de la mélodie. Des mélodies en fait.
Et au vu des références déjà citées, le nom de Dissection résonne comme une évidence secondaire vu que l’ambiance globale se mesure plus au black. La froideur l’emporte donc sur le chaud et le groove. Cela sied bien au groupe qui semble se complaire dans ce mélange subtil. Ce sera le principal reproche que l’on peut faire à ses membres : la jouer sûr. Car si le talent technique est bien là, la maestria n’est pas suffisamment exaltée tandis que les passages vraiment étonnants manquent à l’appel. À ce titre, l’excellente instrumentale "Heavens Sunder" de transition avec ses sonorités spatiales et éthérées marque des points. Cela reste du bel ouvrage d’excellent élève auquel il manque le coup de peps supplémentaire pour franchir le Rubicon. Se trouver en compagnie des grands d’un style qui n’en manque pas. L’hypothèse de voir Imperialist faire le grand saut après trois honnêtes albums prend du plomb dans l’aile, mais sait-on jamais, et souhaitons leur.


En l’état actuel des choses, Prime est un très solide album à même de plaire au plus grand nombre des amateurs d’extrême policé. Accompagnée d’une excellente production froide et puissante, précise sans verser dans le clinique signée Dan Swanö et d’une pochette soignée, cette sortie mérite le coup d’oreille.





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