1996

CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Rhulk
(chant)

-Phaernan
(guitare)

-Carlo IV
(guitare)

-Aphengouza
(claviers)

-Nexusseis
(basse)

-Chrisphoval
(batterie)

TRACKLIST

1)The Rollercoaster Suite
2)Love Is as Dreadful As Death
3)Diesel Motor Soul
4)Dead Hearts In Living Men
5)Have A Nice Day!
6)Shake Of Fever
7)The Hate Revolution 2002 A.D.
8)Radiography
9)Eden In Venom
10)Atom
11)Karmic Wheel 2.0

DISCOGRAPHIE


The Heretic - Chemistry For The Soul



Sorti il y a déjà un bon moment une première fois en 2002 sur un label peu soucieux de mettre ce groupe espagnol en avant de la scène, Chemistry For The Soul bénéficie aujourd'hui d’une nouvelle promotion d’Xtreem Music (Kronos…). La première erreur était grossière, cette nouvelle chance est par contre une bénédiction. Il serait dommage de passer à coté d’un groupe aussi talentueux et inspiré! Chemistry For The Soul a tout d’un grand album, et mérite donc une attention particulière. Doté de virtuosité et du sens de la composition, The Heretic a les arguments pour convaincre son public, qu’il soit extrême ou bien ouvert aux sonorités plus modernes et complexes.

The Heretic développe des mélodies de qualité, c’est la moindre des choses que l’on puisse dire, le tout bien ficelé dans des compositions cohérentes et riches en rebondissements. Formé en 1996, la musique du groupe a évolué vers une combinaison adroite d’un Black Metal symphonique et progressif, intégrant des éléments agressifs issus de la vague Death Metal nordique. Pour tenter un rapprochement, il n’est pas difficile de sentir dans la musique du groupe des influences allant de Covenant, Emperor, Dissection, Arcturus, Tartaros (dans les claviers) à d’autres formations extrêmes comme At The Gates.

Pas facile donc de faire la part des choses en fonction des titres, tous abordés différemment, porteurs à leur manière d’une facette de la personnalité de The Heretic. L’intro est une adaptation baroque aux guitares sèches avant d’arriver sur "Love As Dreadfull As Death", tordu, rapide et technique, chirurgical, mélodique, avec un chant extrême qui colle parfaitement aux agressions des riffs sans cesse plus carrés et incisifs. La structure des mouvements sur ce titre comme sur tous montre l’énorme travail du groupe, parvenant à faire vivre une musique en la faisant naturellement évoluer au travers d’atmosphères et de rythmiques très variées mais cohérentes.

Le groupe comporte mine de rien six membres, ayant chacun son rôle dans le dynamisme des titres. La qualité du son met en avant toutes les interventions instrumentales, sans toutefois tomber dans le piège du trop chirurgical, signant souvent la perte de personnalité du son et de l’unicité harmonique du titre. Seul point qui mériterait d’être corrigé : la puissance des guitares pourrait être renforcée. Il faut écouter plusieurs fois avant de s’habituer et de comprendre que c’est finalement pour ne pas occulter le reste que ce choix a été fait. Quelques titres incontournables dans cet ensemble extrêmement satisfaisant: "Have A Nice Day", introduit simplement mais dévoilant au fur et à mesure une musique complexe, agressive où les guitares s’envolent sans difficultés, où un Black Metal Ultra rapide et malsain vient prendre sa place. Puis "Shake Of Fever" rappelle carrément avec du Arcturus/Covenant musclé, sans fausse note ni approximation. "Eden In Venom" diabolise les riffs Heavy, les rythmiques presque latines, les ambiances chaotiques aux claviers et parvient enfin avec majesté et virtuosité à virer sur des ambiances arabiques. Du vrai beau travail rappelant Orphaned Land !


L’album propose en outre cinq titres live d’anciens albums. Il ne s’agit pas d’une supercherie visant à renforcer le timing de l’album, mais de titres qui complètent parfaitement la qualité des onze premiers. Le son, à part la batterie, n’est pas très éloigné du son studio et parvient même à montrer une facette plus agressive et intense encore, avec "Nocturnal Guest" et surtout "Human Nature", tout simplement digne d’Emperor... Un titre à ne pas manquer…Tout comme l’album d’ailleurs.


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