19978

CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 17 octobre 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-Kenny Molly
(chant)

-Tim De Bruyne
(guitare)

-Kenny Claes
(guitare)

-Tim De Bisschop
(chœurs+basse)

-Sam Stoelzaet
(batterie)

TRACKLIST

1) Only Madness Remains
2) Measure of Guilt
3) When the Sharp Things Come
4) Sanity's Rage
5) Blood Calls for Blood
6) Nothing Sacred Will Hold
7) The Dead Don't Run
8) The Final Exhibition of Pain 
9) Reeducate the Masses
10) Sanity Lies in Ruin

DISCOGRAPHIE


Sanity's Rage - The Dead Don't Run



Sanity's Rage est un groupe belge qui a sorti un premier EP en 2006, puis un album en 2012. Dis ans plus tard, le line-up est modifié pour faire revenir les membres originaux et relancer la machine. Quelques singles plus tard, nous voilà avec ce nouvel LP intitulé The Dead Don't Run. Au menu, du thrash qui ne crache pas sur un peu d'émotion.

Le groupe mélange thrash et melodeath. En lisant cela, vous devriez penser à At The Gates. Vous faites fausse route. Sanity’s Rage alterne les passages de thrash pur avec d’autres très mélodiques (au hasard : agressivité dans les couplets, émotion dans les refrains). Si ces deux genres musicaux vous parlent, vous devriez trouver votre bonheur. Si, dans chaque style, la musique du groupe n'a rien de super original (malgré quelques riffs marquants), c’est l’articulation des deux qui donne l’intérêt à cet album. Cela évite au groupe d’être une énième formation de thrash monomaniaque ou de virer dans le sirupeux de l’autre côté du spectre. Le fil rouge est tout trouvé : vitesse, énergie et riffs acérés. On notera quand même que le travail des guitaristes donne aussi une autre raison au groupe de sortir de la masse. Bref, ça fonctionne et c'est déjà pas mal.
Si je ne suis pas particulièrement friand de production à l’ancienne, celle de cet album est réussie. On est loin des batteries triggées et des guitares lisses et compressées. Le mixage est simple mais aéré et on entend très bien chaque instrument. Une guitare à gauche, une autre à droite, la basse au milieu. La batterie est organique et on a l’impression de pouvoir voir le batteur jouer. Alors, certes, ce n’est pas l’artillerie lourde, mais c’est suffisamment puissant et tranchant pour faire le boulot. Le chant a alors tout la place qu'il lui faut pour balancer ses lignes rageuses. Ce chanteur est un gros point fort du groupe. Une voix puissante qui sait composer avec les riffs et balancer des refrains qui font mouche. Tout aurait pu s’arrêter parfaitement avec "Reeducate The Masses" et son outro délicate au piano, mais le groupe nous balance un pseudo-ballade à la Scorpions. Ce n’est pas une franche réussite, la faute à un chanteur au timbre peu adapté. Il aurait fallu placer ce morceau ailleurs pour qu’il fasse office de respiration au milieu de la hargne ambiante. Dommage.


Beaucoup de qualités au final pour ce The Dead Don’t Run. Il plaira sans doute davantage aux fans de melodeath qu’à ceux de thrash, bien que le groupe se revendique à fond du deuxième. Pour un retour, c’est un retour tonitruant et réussi, et on espère que les Belges ne mettront pas de nouveau treize ans pour nous apporter leur musique rageuse.





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