1999

CHRONIQUE PAR ...

25
Guillaume
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 14/20

LINE UP

-Ville Valo
(chant)

-Lily Lazer
(guitare)

-Emerson Burton
(claviers)

-Migè Amour
(basse)

-Gas Lipstick
(batterie)

TRACKLIST

1)Buried Alive by Love
2)The Funeral of Hearts
3)Beyond Redemption
4)Sweet Pandemonium
5)Soul On Fire
6)The Sacrament
7)This Fortress of Tears
8)Circle of Fear
9)Endless Dark
10)The Path
11)Love's Requiem

DISCOGRAPHIE


HIM - Love Metal
(2003) - gothique - Label : BMG



Le plus célèbre des groupes de «Gothic Love Metal» revient avec un 4ème album. On ne peut pas dire que les Finnois aient fait dans l’originalité puisqu’il se nomme tout bêtement Love Metal. Quoi de plus normal après tout pour un groupe qui se veut leader du genre. Enfin bref. Si HIM jouit d’une bonne popularité dans nos contrées, sachez qu’ils sont élevés au rang de stars dans les pays scandinaves, et plus encore en Finlande, leur pays d’origine.

C’est ainsi que les jeunes (très jeunes) filles se pressent, par milliers aux concerts pour apercevoir le faciès angélique de Môssieur Ville Vallo, figure emblématique de la formation. Pas un public de mélomanes en somme, mais il ne faut jamais s’arrêter aux apparences, car, si elle ne représente rien de franchement exceptionnelle en elle-même, la musique de HIM n’est pas sans arguments convaincants. Deux premiers albums globalement métalliques, avant de s’adoucir (pour viser un public plus large ?), sans changer complètement de registre, sur le dernier.

J’attendais avec assez d’impatience ce nouvel opus. On pouvait se demander si HIM allait parvenir à se renouveler en gardant son identité et sa ligne directrice, ce qui, au fur et à mesure que les années avancent, se révèle être de plus en plus difficile. Et force est d’avouer que ce Love Metal est nettement le plus abouti des quatre opus. Si Deep Shadows and Brilliant Highlight, dernier album en date comportait un peu moins de gros riffs que les deux précédents, celui-là renoue avec la tradition, sans pour autant révolutionner la musique du groupe, qui s’appuie toujours sur l’alternance de passages calmes et d’autres à base de riffs électriques, le tout sur une mélodie qui reste un moment dans la tête. Au menu thématique non plus on ne peut pas dire que ça change vraiment. Toujours des textes tournés vers l’amour et la mort. Du «Love Gothic»quoi …

Mais la différence entre ce nouvel album est les autres vient du fait que son contenu est largement plus homogène que ses prédécesseurs. Alors que les Razorblade Romance ou Greatest Lovesong proposaient grossièrement deux ou trois bons titres, et pas mal de morceaux médiocres, celui-là a visiblement été bien plus soigné dans sa globalité, plus abouti et plus riche. On échappe pas, malgré tout à certaines chansons sans gros intérêt, comme "Buried Alive by Love", qui ouvre l’album, sur un ton entraînant mais vite lassant, ou encore "Soul on Fire" qui se rapproche un peu de ce que fait Placebo, mais en plus quelconque. Et excepté ces deux titres, l’album est franchement plutôt bon.

Il y a, bien évidemment, le single de l’album "Funeral of Heart", qui, sans innover vraiment (la progression du morceau étant assez semblables à certains de leurs succès passés) se révèle très efficace. Une intro en acoustique précédant le refrain en guitare saturée, avec l’habituel accompagnement en guitare étouffée. Voilà qui ne dépaysera pas les fans. Il y a aussi, toujours dans le même style, "The Sacrament", qui, là encore, ne chamboulera pas l’histoire, mais qui jouît d’un riff qui ne quitte plus le crâne une fois entendu, "Beyond Redemption" ou encore "Sweet Pandemonium", tous ces derniers cités étant de sacrés tubes potentiels. De tube potentiel il est aussi question avec "This Fortress of Tears", ballade typiquement Love Metal, que j’imagine mal sombrer dans l’oubli du public concerné.

Qu’on aime ou pas HIM, on ne peut nier qu’ils parviennent à pondre des mélodies efficaces et agréables, mielleuses diront peut-être certain mais qu’importe. Enfin, la plus grosse surprise de l’album réside dans la chanson qui ferme l’album, "The Path", qui ne ressemble pas trop à ce qu’on peut entendre des sombres finnois, que cela soit au niveau rythmique, mélodique, ou vocal tout simplement. On est assez loin des morceaux passe-partout qui ornent la discographie du groupe. Ici c’est plus varié, plus long (presque 8 minutes tout de même !)et moins convenu, au niveau du solo de fin notamment. Un titre assez surprenant donc, d’autant que l’essai est transformé.


En bref, voilà un nouvel album de HIM qui va inévitablement faire fureur et combler son public, tout acquis à sa cause. Il n’y figure pas les meilleurs titres du groupe mais l’ensemble est homogène et on sent qu’un effort a été fait au niveau des compos, que Ville Valo et ses acolytes se sont un peu plus creusés qu’à l’accoutumée. Le contenu global est plus riche et moins austère que par le passé, et aussi un peu plus varié, ce qui ne sera pas de trop, même si musicalement, tout ça n’atteindra jamais les plus haut sommets. Certes ce public hystérique de jeunes filles propre au groupe est toujours aussi agaçant, mais il y a quelques bonnes choses derrière tout ça. Maintenant, évidemment, on aime ou pas…


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