Chronique : Barren Path Grieving (2025)

CHRONIQUE PAR ...

TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 novembre 2025

Sa note : 13/20

LINE UP

-Mitchell Luna
(chant)

-Rory Kobzina
(guitare)

-Takafumi Matsubara
(guitare)

-Mauro Cordoba
(basse)

-Bryan Fajardo
(batterie)

TRACKLIST

1) Whimpering Echo
2) Subversion Record
3) Primordial Black
4) No Geneva
5) Isolation Wound
6) The Isolation Weight
7) Relinquish
8) The Unreliable Narrator
9) Celestial Bleeding
10) Lunar Tear
11) Horizonless
12) In the End… the Gift Is Death

DISCOGRAPHIE

Grieving (2025)

Barren Path - Grieving

(2025) - grindcore - Label : Willowtip

Amateurs de Gridlink, vous avez déjà Barren Path dans le collimateur. Évidence puisque composé de tous ses ex-membres, hors chanteur. Les autres, les amateurs de vraie musique. Que dis-je, Musique !, soit le grind, vont savoir. Barren Path est dans la place.

Brutalité, précision, concision, hargne. La sainte chapelle quatre fois consacrée est présente en force sur Grieving. Rappelant évidemment Gridlink, mais aussi nos amis Nancéiens de Blockheads, le son plus précis en plus, ou les Japonais de Wormrot, le quintet nippo-américain fonce tête baissée pour ne jamais regarder dans le rétroviseur. Blasts, blasts et tempo endiablés. Pas de place à la mollesse. Défoncez-vous les esgourdes ! Et c’est bon. Car les gaillards sont tout sauf des perdreaux de l’année et maîtrisent, plus que, leur affaire sur fond de textes dans le côté sérieux et revendicateurs de la Force.
Avec une précision complémentaire indispensable : sans sonner trop cliniques (élément qui a pu être reproché à raison à des groupes comme Discordance Axis). La production est propre et puissante tout en conservant la fine couche de mayonnaise grasse qui fait du bien. Les guitares acérées débitent du riff à tire-larigot avec une précision effrayante. Car c’est ça le grind moderne aussi, des tas de sous-groupes caca-prout-touche-pipi qui savent à peine jouer, mais de plus en plus de vrais pros (si tant est qu’on puisse vivre du grind…) malgré les tréfonds d’underground exsudant du genre par définition.

Pas de place à la demi-mesure, sur ces treize minutes (ah bah oui, les chansons ne dépassent guère la minute…) qui défilent dans la félicité. Pas novateur, mais sacrément efficace. Après, la durée, il faudra vous la justifier oui.