20033

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 05 décembre 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-Hafsteinn Viðar "H.V." Lyngdal
(chant+guitare)

-Alexander "A.P." Poole
(guitare)

Ont participé à l’enregistrement :

-Magnús Halldór Pálsson
(basse)

-Olivia Wilding
(violoncelle)

-Jackson "Jack" Blackburn
(batterie sur 1, 2, 3)

-Bjarni Einarsson
(batterie sur 4)

TRACKLIST

1) Sköpunin
2) Líkaminn
3) Tíminn
4) Dauðinn

DISCOGRAPHIE


Martröð - Draumsýnir eldsins



Pour son premier effort, durée courte, Transmutation of Wounds, Martröð avait marqué les esprits et laissé une impression suffisamment durable pour générer une anticipation bien grande à l’approche de sa première livraison complète. L’époque était également propice à l’affaire, les Svartidauði et autres Misþyrming de ce monde saturaient l’air d’oxygène rougeoyant islandais. C’est beaucoup moins le cas dix ans plus tard, aussi, Draumsýnir eldsins saura-t-il convaincre sans le tintouin tout autour ?

La réponse est rapide. "Sköpunin" ne masque rien et frappe chirurgicalement, immédiatement. Blast, riff acéré, aucun round d’observation. Faire mal. Urgence, les Islandais semblent vouloir rattraper le temps égaré. La communion doit se forger au plus vite pour remettre tout à niveau. Là où la relation s’était mise en pause. Armé d’un son plus consistant, rempli, Draumsýnir eldsins ne peine pas à convaincre. Oui le style est exigeant, pourtant étant en terre connue l’adaptation est rapide. On peut même dire qu’elle est comme attendue. Alors ce « comme attendue » sonne comme une déception car on s’attendait justement à l’inattendu. Partiellement au moins. Cet attribut convient mieux à Misþyrming, entité en perpétuelle évolution bien qu’opérant dans un style sévèrement défini. Martröð ne louvoie pas, il matraque, campe sur ses acquis et ne dévie pas de sa trajectoire initiale.
Chemin faisant, on retrouve les influences plus ou moins évidentes. Les Islandaises ont déjà été citées, Deathspell Omega plane comme une caricature, pourtant il ne faudrait pas oublier d’autres ressemblances : Misotheist de Norvège dont les sonorités transpirent par moments au travers de descentes de toms ou de guitares léchées et Plebeian Grandstand dans ces fulgurances décoiffantes ne laissant pas la place à la respiration. Alors oui, l’ensemble sonne grandiloquent et imposant. Oui, il transmet l’impression de différence indue par les qualités techniques étalées. Pour autant l’originalité est fortement en retrait. La trop grande présence des blasts enferme Draumsýnir eldsins dans un carcan dont il ne se desserre que sur l’impeccable introduction emplie de douceurs de "Dauðinn", moment marquant à la fin d’un disque qui malgré des qualités palpables ne parvient pas à figer ses aspérités dans notre cerveau. Ici réside LA faiblesse de cette sortie, parfaitement convaincante dans son exécution mais bien trop monomaniaque lorsqu’il faut surprendre l’auditeur.


Paradoxe que voilà. Sortie très, très solide. À l’extrême même. Des riffs vifs, tournoyants, inspirés. Un niveau instrumental sublime. Gorgée d’émotions vicieuses. Et en même temps. Classique, quasi scolaire dans son approche d’un black metal qui fut au firmament il y a dix-quinze ans. Plus maintenant. La recette manque de variations dans ses attaques. Et malgré tout ça, c’est encore foutrement bon et intense.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 7 polaroid milieu 7 polaroid gauche 7