20037

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 07 décembre 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-Travis Lawson
(chant)

-Ryan Kuder
(guitare)

-Trenton Limburg
(guitare)

-Alex Arford
(basse)

-Matthew "Matt" Behner
(batterie)

TRACKLIST

1) 19(Fucking)78
2) Truth or Consequences
3) 1912
4) 30 on 9
5) 40 Echoes Upon the Parlor
6) Lord of 74
7) Bisection 47
8) Black Chariot

DISCOGRAPHIE

Slay Utterly (2026)

Carrion Vael - Slay Utterly
(2026) - melodeath technique et brutal - Label : Unique Leader Records



Amende honorable. Faire. Allé.
J’avoue, j’ai écouté par curiosité ce Slay Utterly dans la vaste étendue des promos accumulés. Jugement péremptoire : c’est bien fait mais c’est lisse. Zou, poubelle. Pourtant, par je-ne-sais quelle magie, j’enchaînai les écoutes. Bon ok, on peut envisager la chronique.


Que nous vaut un tel revirement ? La Révélation divine ? L’ingestion de chicorée le matin ? Ou simplement le constat que nous sommes bien en présence d’élèves sérieux, appliqués et passablement doués. Instrumentalement ça ne fait aucun doute. Jonglant entre un Dark Tranquillity version brutale et du Allegaeon, Carrion Vael est plus que du melodeath. C’est du melodeath brutal et technique. Alors oui, melodeath et brutal n’ont rien à faire dans une même phrase, et vous avez la source de mes doutes premiers. Et je persiste. Slay Utterly a beau déborder de blasts, jouer super vite, hurler sa rage de façon criarde, growlée ou même claire (un peu léger le vocaliste à ce sujet), rien n’y fait, difficile de le considérer comme brutal. La volonté n’y est pas, la recherche du beau et du juste techniquement casse l’entreprise. Mais oui, c’est rapide. Très. Touchant à l’intense dans ce déluge ininterrompu. Les riffs perlés d’accords en tonnes filent comme le vent, se démultiplient pour abreuver jusqu’à satiété les oreilles les plus gloutonnes.
Le son, vif, rougeoyant, et… oui un poil poli sans aller jusqu’à lisse porte des marques de gras dans sa saturation. Il n’en demeure pas moins très clair et hors du champ de la brutalité. Parlant chant(s) encore, ils sont multiples et superposés plus qu’emmêlés. Un criard, un guttural. Pas d’entre-deux, pas de modulation. Chacun vit sa vie, aucun échange et c’est le plus dérangeant. Très linéaires pris indépendamment, ils manquent vraiment de variations. À revoir car en soi oui, les timbres revendiqués sont bons, dommage. Et le débit rappelle franchement Archspire. La batterie pour sa part manie les rythmes avec maestria, dévoile des trésors de célérité pour supporter les guitares supersoniques qui, incidemment, elles aussi finissent par s’amalgamer à du Archspire. Enfin mention à la basse dont les palm-mutes fort bien rendus descendent plus bas que terre et contribue à une atmosphère rythmique n’hésitant pas à titiller le slam subrepticement.


Alors oui, déjugement. C’est pas lisse, c’est pas chiant à la longue. Carrion Vael a produit un bien bel album de melodeath à tendance brutale et technique qui devrait plaire à n’importe quel amateur de ce style. Ça demeure trop gentil et bien fait pour vraiment aspirer à plus haut, mais ça demeure fort correct.





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