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CHRONIQUE PAR ...

43
Gazus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Mat Kleiber
(chant)

-Erwan Morice
(guitare)

-Jack Ruetsch
(guitare)

-Gilles Thiebaut
(basse)

-Loïc Jenn
(batterie)

TRACKLIST

1)Restless
2)Trial
3)Mirror, Mirror
4)Lift Me Up
5)Please, Come On In
6)Lovin'wife
7)Crash
8)Give It Away
9)From My Window
10)Losing My Religion

DISCOGRAPHIE

Restless (2008)

Karelia - Restless



Après une démo éponyme sortie en 2000, puis deux albums signés chez Drakkar Records, les Français (Alsaciens pour être plus précis) de Karelia, affublés de l'étiquette de « groupe de Heavy Metal symphonique » sortent en avril 2008 leur nouveau album, Restless, cette fois-ci chez le label français Season Of Mist. Au menu, nous promet-on, une évolution du son du groupe, loin de celui des précédents albums, avec notamment, nous dit-on, des éléments industriels...

Et d'emblée, à l'écoute du morceau titre, un nom vient à l'esprit : Samael. La batterie est carrée, martiale, ponctuée par des synthés rappelant les machines du combo suisse, de même pour les guitares. Cependant, passée la première minute d'introduction, le chant fait son apparition, changeant totalement l'ambiance, alors bien plus atmosphérique rappelant le Nightwish de Century Child. Le refrain mélange alors ces deux facettes, pour un résultat fort réussi. Une fois le titre fini, on en vient à se demander ce que réserve le reste de cet album. "Trial" arrive alors à point nommé, délivrant des lignes de chant pouvant faire penser à Psykup, sur fond de beat industriel, avant l'arrivée du refrain... mélangeant metal et dance/trance. Là encore, le groupe fait mouche, malgré le son pourtant cliché des synthés utilisés, pour un titre résolument catchy. "Mirror Mirror", tranche à nouveau, de par ses sonorités. On se retrouve loin de la filiation avec Samael du premier titre et de nouveau, le groupe se montre efficace au moment du refrain, notamment avec ses lignes de chant réussies.

Si le quatrième titre "Lift Me Up", reprise (réussie) du hit de Moby renvoie à la recette utilisée par le groupe sur "Trial", le reste de l'album continue globalement dans la diversité, sans se répéter. Ainsi, "Please Come On In", à l'introduction somme toute classique, se pose comme la chanson « in your face », avec un refrain rythmé par une caisse claire martelée, tandis que le chant et les intonations de Mat Kleiber sur ce titre rappellent celui de Jonathan Davis de Korn. Plus globablement, le chant est fort diversifié sur l'ensemble de l'album, de même que les machines, variées au possible. Peu à peu, on oublie les références à d'autres groupes, Karelia arrivant la plupart du temps à se créer une identité propre dans ce maelstrom d'influences, avec des refrains efficaces à souhait. Concernant la production, le son de l'album est somme toute de belle facture et l'ensemble intelligible, la basse présente et les synthés, quant à eux, fort bien incrustés. D'une durée relativement courte, l'album ne présente pas vraiment de temps morts et se clôt sur "Losing My Religion", seconde bonne reprise, de REM cette fois-ci.


Karelia offre avec Restless un album de qualité, accrocheur, varié, mélangeant avec brio les diverses influences du groupe, sans tomber dans le cliché... Non, désolé, sans considérer cet album comme la sortie de l'année, je n'arrive pas à y trouver de réels défauts. C'est tout simplement du bon boulot.


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