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CHRONIQUE PAR ...

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Crafty
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 8/20

LINE UP

-Mathieu
(chant+guitare)

-Antoine
(guitare+chant)

-François
(basse)

-Pascal
(batterie)

TRACKLIST

1)Drink Before Driving (It's Funnier My Son)
2)Francis Heaulme
3)Trong hâu mon may
4)Preston
5)Tout ira mieux demain

DISCOGRAPHIE

Sullivan14 (2008)

Sullivan14 - Sullivan14
(2008) - hardcore postcore - Label : Autoproduction



Sullivan14 ça peut sonner comme un pseudo d’ado boutonneux sur un chat lambda. Ca peut aussi faire penser à ces groupes qui aiment bien mettre des chiffres après un nom, genre Sum 41 et Blink 182. D’abord il y a eu 182, puis 41 et on est même tombé à S Club 7 (les 2Be3 ne comptent pas, ils n’étaient pas musiciens) ! C’est dire à quel point on était bas à une époque. Mais là ça remonte !


2 que multiplie 7, ça fait 14. Si on prend le nombre 14, on voit qu’il est formé du chiffre 1 et du chiffre 4. Concrètement, ça n’apporte pas grand-chose, sauf qu’en se renseignant auprès de la bienveillante Wikipédia, on apprend que « Quatorze est la somme des carrés des trois premiers entiers naturels non nuls, ce qui fait de lui un nombre pyramidal carré ». Ça ne saute pas aux yeux mais d’un coup, tout s’explique ! Ca explique pourquoi les chansons ont l’air aussi carrées, et pourquoi, en retournant la lettre v de Sullivan, on obtient une pyramide en tout point semblable à celles que l’on peut trouver en Egypte.

Donc on disait, au sujet de la musique (oui parce que la masturbation sur le nom du groupe ça va un moment, surtout quand on n’est pas doué en maths, et puis après le nom du groupe on pourrait aussi faire le nom des chansons, il y a de quoi réfléchir), que c’était carré. C’est auto produit, mais c’est propre, très clean. Ce qui tranche avec les guitares, qui s’essayent parfois à un grain un brin crado. Avec ça le chant fait très punk, ce qui aurait peut-être impliqué quelque chose de moins clean. C’est un peu le même souci qu’avec Knut, ils ont l’énergie, parfois l’idée, mais finalement sur ce qui en sort, il y a quelque chose qui dérange… Alors que Botch, eux, ils réussissent.

Tout est si lisse qu’on finit par ne plus voir les différences entre les titres, tout se brouille un peu, et pour peu qu’on fasse quelque chose d’autre en même temps, on se met à se demander si on n’a pas laissé la playlist postcore tourner en aléatoire. En plus on se prend régulièrement un bourdonnement dans les oreilles à force d’entendre les cymbales claquer, ce qui à la longue, est difficile à supporter et peut causer ce que l’on appelle en droit commercial français un « trouble de la jouissance » de ses facultés auditives. Tout n’est pas mauvais non plus, le groupe a de l’énergie à revendre, ce qui est l’ingrédient premier dans ce genre de combo, et en plus les influences ne sont pas dégueux, quoique mal digérées.


Bref, la compilation Falling Down comptera sur eux, et nous, auditeurs, compterons sur elle pour nous montrer la voie vers le postcore qui bute. En attendant, certains albums passent beaucoup mieux en live qu’en studio, surtout quand la forme passe au-dessus du fond.


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