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CHRONIQUE PAR ...

18
[MäelströM]
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 14.5/20

LINE UP

-Tomi
(chant+guitare)

-Topi
(guitare)

-Sami
(basse)

-Andy
(batterie)

TRACKLIST

1)Lady Solitude
2)Everyone to Please
3)Room of Our Existence
4)Comfortable Silences
5)The Chase
6)Dominoes
7)Where Love Has No Name
8)The Resident
9)Blow Out The Flame
10)Go Away

DISCOGRAPHIE

Thirteen (2006)

Velvetcut - Thirteen
(2006) - pop rock grunge - Label : Firebox records



Groupe finlandais porté par le chanteur-guitariste Tomi, VelvetCut sort son premier album et quelque chose me dit qu’on va en entendre parler d’ici peu. Triturant des influences heavy avec des compositions davantage tirés de la pop, le plus agréable à écouter est certainement la dilution que font les VelvetCut entre du metal propre cadré et des éléments trashy hérités du grunge. A la croisée entre du Nine Inch Nails adouci et du Placebo double-forté, le groupe convainc sans peine dès les premières notes grâce à un travail d’une maturité étonnante.

Le tube en puissance "Lady Solitude" qui ouvre l’album est un concentré de power-pop réjouissant et démarre les quarante minutes avec une intro de batterie rendant hommage à Charlie Watts sur un titre qui définit le caractère de l’album : des airs de metal gonflés par une atmosphère sombre et froide (la pochette résume) couplés à des refrains prenants issus de la pop la plus facile. Et là où VelvetCut accroche, c’est que le contraste passe sans accroc et aucun des titres ne souffre d’un quelconque décalage entre les deux genres. Si l’exercice ne sent pas la perfection sur tous les titres, aucun morceau n’en arrive à être réellement mauvais, et cela grâce à une touche soignée qui garde confortablement l’attention de l’auditeur sur tout le disque.

La formule est gardée pour "Everyone To Please" ou "The Resident", et le groupe n’hésite pas, quand le ressassement s’essouffle, à mélanger ses influences. Un titre comme "Where Love Has No Name" et son «morphine !» pourrait être un titre de Nirvana si le groupe perdurait encore aujourd’hui. "Dominoes" semble d’ailleurs un concentré de l’album tout entier, un titre à écouter en priorité pour cerner le savoureux mélange de pop et de metal exercé par le groupe, alternant les distorsions avec les guitares acoustiques sur des harmonies vocales non sans rappeler Alice In Chains (réminiscences du grunge, toujours) en moins torturé.


Pour ne pas lasser, VelvetCut s’offre le temps de quelques ballades avec la Radioheadisante "Go Away" et la magnifique "Comfortable Silences", exercice qui, une fois de plus, frappe par la facilité avec laquelle le leader saute sur les genres, les assimile, et même sans prendre de risque, arrive à sortir de jolies chansons ou des rock énervés qui ne sentent pas le réchauffé. Si le disque est malheureusement un peu trop propre et peu aventureux sur les aspects de composition, le travail est déjà excellent pour un premier album et mérite le coup d’oreille sans avertissement. Un groupe dont la carrière est à suivre – obligatoirement.


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