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CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Moreno Grosso
(chant)

-Alain Clément
(guitare)

-Nicolas Coudert
(guitare)

-David Barbosa
(basse)

-Boban Tomic
(batterie)

TRACKLIST

1)Manipulated Mind
2)Puzzle of Life
3)Rising
4)Take Me Beyond
5)New Items
6)Blackness
7)Carnal Violence
8)The Right Course
9)Out of Control

DISCOGRAPHIE


No Return - Manipulated Mind
(2008) - death metal thrash metal - Label : Dockyard1



Paris, 5 juillet 2008. No Return a l'honneur suprême de se faire botter le cul sur scène par Death Angel, comme 99 % des groupes qui se sont frottés aux Californiens sur les planches. Malgré tout, nos Frenchies s'en sortent honorablement et en profitent même pour dévoiler plusieurs extraits de leur nouvel album, alors sur le point de sortir. Ces titres s'étant révélés plutôt alléchants, c'est donc avec un certain intérêt que votre serviteur glisse Manipulated Mind sur sa platine.

Ardents défenseurs de la cause thrash / death qu'ils défendent depuis la fin des 80's, No Return a longtemps évolué dans l'ombre de ses acolytes Loudblast, Agressor et feu Massacra. Il aura fallu attendre le début des années 2000 pour que les Parisiens sortent du bois : d'une grâce à des prestations scéniques explosives dans le sillage du charismatique chanteur Steeve Petit, mais aussi grâce à des albums un peu plus aventureux comme Self Mutilation et surtout Machinery et ses nombreux samples indus', unanimement salué par la presse (y compris à l'étranger). Après un break de 4 ans suite à des problèmes de line-up très instable, No Return avait toutefois choisi de revenir à quelque chose de plus classique sur son album éponyme de 2006.

Manipulated Mind se situe grosso modo dans la même lignée : un thrash / death véloce, relativement technique, avec une touche mélodique peut-être un peu plus prononcée. Sans doute une conséquence de cet énième changement de line-up dans la carrière de No Return, puisque ce n'est pas moins des 3/5ème du groupe qui ont changé depuis l'album précédent ! En effet, seuls le chanteur Moreno Grosso et le guitariste Alain Clément, la tête pensante du groupe, sont restés fidèles au poste (Boban Tomic étant arrivé juste après l'enregistrement de No Return, sur lequel l'omniprésent Dirk Verbeuren avait assuré l'intérim après le départ du monstrueux Didier Le Baron) : difficile de travailler sur la continuité dans ces conditions…

No Return n'est pas du genre à s'échauffer pendant de longues minutes avant d'entamer les choses sérieuses : à peine 1 minute d'intro vaguement mélodique et pan, "Manipulated Mind" direct dans la tronche ! Voilà un morceau bien représentatif de cet album du même nom : plutôt court (l'album dure 38 minutes pour 9 titres), agressif avec les vociférations continues de Moreno et ce déluge de double pédale façon bulldozer sur le refrain, mélodique au niveau du solo, technique et très dynamique avec un paquet de plans enquillés en seulement 4 minutes. No Return ne passe pas son temps à s'appesantir sur le même plan, ce qui évite à l'album de traîner en longueur. Du coup, le seul moment où cela se produit (la fin de "Take Me Beyond") paraît durer une éternité !

Autre point fort de Manipulated Mind, c'est cette absence de temps véritablement faible. Tout juste peut-on noter un petit coup de mou au moment de l'enchaînement "Blackness" / "Carnal Violence" qui manquent tous deux de passages accrocheurs. Un reproche que "The Right Course" évite de justesse grâce à un break de toute beauté. A contrario, les temps forts se succèdent, surtout au début de l'album, impérial jusqu'à l'irrésistible "New Items", le titre le plus mélodique de l'album. Le point d'orgue se situe pourtant tout à la fin, avec "Out of Control". La superbe intro laisse place à un riff tranchant et inspiré, avant de revenir pour ce qu'on croit être la fin… mais la bête n'est pas morte, et repart pour un dernier baroud d'honneur qui referme cet album sur une excellente note.


Pour son 7ème album, No Return reste fidèle à ses bonnes habitudes et nous livre une œuvre solide et inspirée. 38 minutes intenses et presque sans temps mort, même si malgré une flopée de bons titres, il en manque sans doute un qui mette tout le monde d'accord. Espérons maintenant que cela suffise aux Parisiens pour regagner le statut qui était le leur il y a encore quelques années. Cela passera sûrement par les planches et un minimum de stabilité de ce nouveau line up plutôt séduisant.


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