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CHRONIQUE PAR ...

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Lord Henry
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Andy Pyke
(chant)

-Dave Martin
(guitare)

-Dave Rothan
(guitare)

-Tom Dwyer
(basse)

-Steve Hauxwell
(batterie)

TRACKLIST

1)The Summoning
2)Razorhead
3)Premonition
4)Headtrap
5)Gods of Deception
6)Night Terror
7)The Chamber
8)Divides Us
9)Nothing Lasts Forever
10)Devil's Anvil
11)Blood and Pain
12)Another Bullet
13)Bloodlines
14)Hell on Earth
15)Necromancer

DISCOGRAPHIE

Razorhead (2008)

Marshall Law - Razorhead
(2008) - heavy metal - Label : DR2 Records



Voici un rescapé de la New Wave Of British Heavy-Metal toujours à bloc, probablement inconscient de l’obsolescence de sa musique. Mais le heavy a toujours ses fans en 2008 ; Johnny aussi, après tout. Razorhead, quatrième album du groupe, est fait pour eux. Petit flash-back de 15-20 ans en arrière avec cet ersatz de Judas Priest et d’Annihilator, dont le seul point d’ancrage dans la modernité des années 2000 est la qualité du son.

En tous points par ailleurs, cet album aurait pu sortir dans les années 80, voire en 1990, en lieu et place d’un certain Painkiller. Nous avons des riffs incisifs, des refrains bêtes et méchants, un brailleur aux faux airs de Ripper enroué, une batterie en rase-mottes : tout est là. Les Anglais lient leur sauce tantôt avec du thrash pour leur travail sur les guitares ("Razorhead", "Premonition"), l’épaississent tantôt avec du heavy-rock burné ("Headtrap", "Another Bullet"), ou l’allègent avec de la power-ballade sirupeuse ("Nothing Lasts Forever"), mais absolument rien ne peut être taxé d’original dans cet album.

Pas en particulier notre paire de gratteux, fils spirituels de Tipton et Downing, qui font quasiment tout comme papa : riffs hachés pas franchement sensationnels, twin-leads à gogo, arpèges simplissimes en guise d’intro, soli imposants… Ni notre Andy Pyke de chanteur, bon performer au demeurant, mais volontairement et désespérément suspendu au même registre de chant tout du long de ce Razorhead, soit 13 titres durant – interludes exclus. Dur à encaisser sur la longueur, sur la fin de "Necromancer" on en viendrait presque à tuer pour un tantinet de variété.


Le tableau ainsi dressé n’est pas reluisant ; pourtant, à tout bien considérer, Razorhead est un bon album. Un bon album qui parlera à une certaine partie des metalheads que vous êtes. Mais ceux qui ont eu la divine chance d’entendre autre chose que du Judas Priest ces quinze dernières années tourneront les talons, même si cet album représente le plus abouti des efforts pour ses géniteurs.


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