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CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-Maurice Swinkels
(chant)

-Richard Ebisch
(guitare)

-Harold Gielen
(basse)

-Erik Fleuren
(batterie)

TRACKLIST

1)Sermon of Sacrilege
2)Pray and Suffer
3)Black Templar
4)House of Possession
5)Black Wings of Yog Sothoth
6)Cult of the Dead
7)Necrosophic Rapture
8)Enslaver of Souls
9)Solar Overlord
10)Lucifer Saviour
11)Final Godsend

DISCOGRAPHIE


Legion Of The Damned - Cult Of The Dead
(2008) - death metal thrash metal - Label : Massacre



Tous les ans, il revient à la même époque avec la régularité d'un coucou suisse, et abuser de lui peu faire très mal à la tête. Non, je ne parle pas du Beaujolais nouveau, mais bien de l'album annuel de Legion Of The Damned. Les Bataves sont une nouvelle fois exacts au rendez-vous pour une nouvelle livraison de thrash/death dont ils ont le secret. L'occasion d'apporter un peu de sang neuf à une formule déjà très proche de ses limites au bout de seulement 3 albums ?

Pour commencer, mes excuses à l'attention du groupe. J'avoue, j'ai honteusement menti dans l'intro juste pour caser une vanne pourrie. Les Hollandais ont en effet dérogé à leur tradition de longue date en sortant leur album non pas début janvier, mais fin décembre, juste avant les fêtes. Parfait pour se le faire offrir à Noël, à condition d'avoir une famille suffisamment ouverte d'esprit pour vous laisser déballer un CD intitulé Cult of The Dead devant toute la tablée sans pour autant vous considérer comme un dangereux psychopathe. Et au vu de la pochette, il va sans dire qu'il vaut mieux ne pas tenter l'expérience dans une famille catholique pratiquante, à moins de vouloir saboter sciemment les festivités.

Alors, du nouveau ou pas sur cette galette ? La réponse est oui. On a au programme une intro clichesque au possible, avec claviers inquiétants et narration evil. "Sermon of Sacrilege" n'est pas sans rappeler "Deus Lo Vult", qui ouvre Knights Of The Cross de Grave Digger. On a aussi une jolie outro mélancolique au piano en toute fin d'album qui, dans l'esprit, fait penser cette fois à "The Prophecy" de Maiden sur Seventh Son Of A Seventh Son. Allez, la braderie est finie, faisons les comptes : il y a donc environ 2 minutes innovantes sur Cult Of The Dead. Quant aux 39 autres, c'est n'est pas compliqué, il s'agit d'une simple copie carbone de ce que les Hollandais nous servent depuis 3 ans et autant d'albums.

Pour les néophytes, sachez que Legion Of The Damned est une formation qui donne dans le thrash/death primaire. Ou plutôt dans le death/thrash puisque le death semble avoir pris l'ascendant dans la mixture du groupe. Cult Of The Dead marque donc un certain durcissement dans la musique des Hollandais, voilà pour le seul (léger) changement. Cela concerne surtout le jeu de Erik Fleuren, qui tape plus vite, plus fort. Jusqu'à en devenir saoulant sur des morceaux comme "Black Templar" par exemple. Une orientation pas forcément judicieuse, puisque LOTD se montre souvent plus efficace sur les passages lents. Disons que ça renforce le contraste, même si l'alternance entre les 2 finit par devenir assez prévisible…

Comme d'habitude, Legion Of The Damned tire d'entrée sa meilleure cartouche. Le problème, c'est que si "Pray and Suffer" ne déroge pas à la règle, elle est loin d'atteindre l'efficacité de "Sons of the Jackal" ou de "Nuclear Torment". Autre règle immuable et respectée à la lettre : cette série de titres assez répétitifs et difficilement dissociables les uns des autres, surtout les titres bourrins. Brouillons, sans relief, ils sont loin d'apporter cette décharge d'adrénaline qu'on retrouvait sur les 2 premiers albums grâce à des brûlots comme "Death's Head March". Par contre, dans un registre plus lent à la "Bleed for Me", on sauvera "Final Godsend" et ses lugubres « This is the end » assénés avec conviction.


Rien de bien nouveau du côté de Legion Of The Damned, qui tourne désespérément en rond comme la meute des pilotes aux 500 Miles d'Indianapolis. Les Bataves nous resservent la même soupe que tous les ans, et qui approche dangereusement de la date de péremption. On va finir par croire qu'ils sont encore plus conservateurs que les groupes de heavy allemand ! Bref, à ce rythme-là, Legion Of The Damned risque d'être abonné aux premières parties pour encore un certain temps…


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