2962

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Devin Townsend
(chant+guitare)

-Jed Simon
(guitare)

-Byron Stroud
(basse)

-Gene Hoglan
(batterie)

TRACKLIST

1)Dire
2)Conséquence
3)Relentless
4)Rape Song
5)Aftermath
6)Devour
7)Last Minute
8)Force Fed
9)Dirt Pride
10)Bring On The Young

DISCOGRAPHIE





Accrochez-vous. Ca c’est du metal !! This IS Metal !! comme diraient nos acolytes de l’autre côté de la manche. Putain, un sacré coup de poing dans ta gueule. Strapping Young Lad délivre une bonne grosse claque en bonne et due forme. Le genre "crochet du droit dans les dents, tu peux les ramasser". Une puissance de mammouth énervé, un monstre de destruction sonore … et pourtant …

Et pourtant Devin l’énervé est aussi un merveilleux compositeur car ici puissance mastodontique ne rime pas avec riffs faciles. Bien au contraire, c’est du riff terriblement rentre-dedans, de l’efficace à en crever et du génial surtout. Au point de s’en retrouver genoux à terre. En plus, et avant de se jeter plus en avant dans la dissection de la musique, le tout vous est servi sur un plateau royal, à savoir une production mirobolante (oui, c’est pas bien utilisé, et alors, m’en fous). Les guitares disposent d’un son heavy proprement ahurissant, la batterie vous clouera sur la croix et la basse vous assènera juste ce qu’il faut de marteau-piqueur pour vous achever. Le chant n’est pas en reste et Mr Townsend ne fait pas de fausse note. Là où le death ou le grind essaient d’avoir le chant le plus rauque possible pour agresser, Strapping Young Lad reste dans le clair mais hurlé juste ce qu’il faut et prouve que l’agressivité n’est pas l’unique apanage du death, du black ou du grind. Ici nous avons juste affaire à du metal extrême. C’est tout. Une grosse leçon de dosage entre « bourrin » (entre guillemets car ici ce n’est pas le terme correct) et intelligence, virtuosité.

Car la musique mettra tous les amateurs de musique extrême d’accord. Ici on voyage entre le death pour certains riffs, le heavy pour la lourdeur défragmentante de quelques passages et même le grind pour la furie tout à fait furieuse que peut revêtir la musique de temps en temps. Seul le black manque à l’appel, mais bon, ils vont pas nous casser les couilles les irréductibles du black et plutôt s’incliner devant tant de talent(s). Et celui-ci déborde de toute part.

Personnellement j’ai apprécié la première écoute, mais sans véritable valeur ajoutée (oui, j’ai pas envie de mettre plus). Puis je me suis dit que c’était un peu idiot de restreindre mon jugement à cette seule écoute (chose que je ne fais d’ailleurs jamais). Je suis donc reparti à la marche, puis au galop … Ce fut à partir de ce moment là que je fus complètement soufflé. Les subtilités de cette machine à recarossage de tête commençaient à se dévoiler et les mélodies venaient en force chatouiller mes tympans. Les riffs sont tous astronomiques et la baisse de rythme est un terme que Strapping Young Lad ne connaît guère. On est maintenu au taquet pendant toute la durée du disque et c’est déjà un superbe exploit en soit. On n’a pas le droit à la facile chanson langoureuse … non ici on reste entre bœufs et on ne s’en porte pas plus mal. On en redemande même, et on est gentiment resservi jusqu’à la fin.

En plus on varie les plaisirs puisque entre des riffs dévastateurs on a droit à de raffinés claviers qui sont juste à la place où ils devraient être. Et puis le chant de Devin marie admirablement le hurlé maîtrisé ( ??? c’est vraiment étrange d’écrire c’te phrase) et le calme tout aussi maîtrisé (déjà là ça va mieux). Mais n’oubliez pas que la violence reste le moteur de guerre de Strapping Young Lad. Partez prévenu. Ne vous fiez définitivement pas à la réputation de Devin Townsend le musicos solo, mais bien au contraire prenez garde à cette innocente plume de colombe maculée de sang … elle annonce la terrible couleur à venir. Strapping Young Lad réalise un sacré tour de force avec cet album qui vous en fait voir de toutes les couleurs et vous enivrera pendant longtemps. Devin Townsend est décidément quelqu’un de très fort, respect.


Comme je l’ai dit plus haut, SYL est l’album qui réconciliera les amateurs de metal extrême de tous bords, et qui ameutera ceux qui hésitent à franchir le pas. Car à n’en pas douter cet album, bien que violent, voire très violent par moment, peut plaire à tout le monde.


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 4 polaroid milieu 4 polaroid gauche 4